Vous les avez peut-être connus sous le nom de My Hidden Side. Les frères Cornellier (Jérémy, Alex et Tommy) avaient déjà une belle crowd qui les suivait à l’époque où ils étaient plus pop-punk. Mais les petits gars d’origine lorettaine (on est à la veille de croire que l’enclave du Nord-Ouest de la région de Québec est une vraie pépinière à jeunes artistes) ont grandi et sont passés à autre chose.

L’autre chose, c’est Electric Neon Clouds, une nouvelle formation résolument pop, tout à fait dans l’air du temps. Des synthétiseurs à profusion, des rythmes entraînants, des mélodies tout à fait accrocheuses, tout ça en trois minutes quarante par morceau. Et ce 17 octobre dernier, le groupe a lancé son premier EP au District Saint-Joseph devant BEAUCOUP de monde. Des parents. Des amis. Des fans. Des curieux.

Voulant en mettre plein la vue, la formation a mis le paquet sur le dispositif visuel, remplissant peut-être un peu trop la menue scène du District Saint-Joseph, ce qui semblait parfois nuire au groupe, dont l’enthousiasme débordait la scène. Heureusement, Benoit Fecteau, qui accompagnait les trois frères à la basse, est du genre à rester tranquille et à groover son coin, sinon, y’aurait eu un beau problème.

Musicalement, ben le groupe ne fait aucune fausse représentation : on est dans la synthpop tout ce qu’il y a de plus actuelle, avec une petite touche d’années 1980. Les chansons sont toutes aussi accrocheuses l’une que l’autre, les refrains sont faits pour être chantés à l’unisson, et Jérémy passe des graves aux aigues avec une pas pire aisance (quoiqu’on croit que ça va être encore meilleur après un peu de rodage).

Sérieux, ne manque peut-être qu’un tout petit peu d’assurance, pis on va être en voiture pour longtemps!

J’vous laisse avec les jolies photos prises par Frédérique Blais-Pouliot.