Ah, Georges Ouel! On l’a vu participer au Cabaret Festif de la relève cet hiver (deux fois, dont en finale) et on vous avoue avoir eu un gros coup de coeur (on en a eu beaucoup) pour cet auteur-compositeur-interprète qui fait des chansons riches en textes imagés. On reconnait dans sa plume les classiques d’autrefois, ceux des grands chansonniers français comme Brassens. De la grosse poésie (même s’il dit qu’il fait des poèmes de casseroles) qu’il a enfin la chance de nous faire connaître après avoir vécu de nombreuses expériences (il a joué du trombone avec Tintamare, et il fait partie de ceux qui ont lancé le défunt Festival du Folk Sale, entre autres).
Georges lance, le 11 octobre prochain, une petite galette fort sympathique intitulée Les monomanies du bonheur – face A, un éloge à l’amour des petites choses qui risque fort de plaire à tous ces amateurs de lenteur. Du slow food musical qu’on a hâte de prendre le temps d’écouter.
Question de vous faire saliver un brin, on vous propose en primeur un premier extrait, la chanson Douze canettes. La performance à tout prix? Pas pour Georges, qui a écrit cette chanson après quelques essais en jogging, un sport socialement très à la mode (yep, je cours moi-même). Tu te rends compte assez vite que c’est ben beau, courir, mais que d’exister et d’aimer simplement, librement, pis de prendre un break de temps en temps, c’est vraiment ça qui est essentiel.
Préparez-vous, Douze canettes va entrer dans vos têtes pour ne plus en sortir.
(La primeur n’est plus, mais la pièce – et le magnifique EP qui l’accompagne – se trouve sur Bandcamp!)