Un Festif! haut comme trois pommes…

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(NDLR : Surprise, notre collaboratrice occasionnelle (et blonde du boss à temps plein) Marie-Laure Tremblay est allée faire un petit aller-retour samedi à Baie-Saint-Paul avec notre amie Tatiana Picard et sa petite bombe d’énergie de trois ans. Elles ont passé la journée à se promener dans les rues du centre-ville. En attendant la sortie de notre GROS compte rendu, on vous présente leur petit…)

C’est en mode famille reconstituée que j’ai assisté au Festif! cette année. Si le prétexte était le même et le soleil toujours aussi présent, ça change un peu la perspective, les récits et les images.

Après avoir paqueté le char de gourdes d’eau et de collations, nous avons pris la route en ce samedi matin où la chaleur était déjà bien présente. Objectif : Baie-Saint-Paul! Après nous voir dégoté un parking (une première aventure en soi) nous avons traversé Saint-Jean-Baptiste qui se préparait pour la journée à venir, croisé une Dodge Charger garée en travers de la rue, des boutiques qui ouvraient, des kiosques de limonade qui se mettaient en place, le signaleur qui n’avait pas trop l’air de savoir ce qu’il faisait (on s’est dit qu’il allait être un expert d’ici la fin de la journée…). On a réussi à attraper la navette juste à temps pour se rendre au Quai!

Nous avons délaissé la scène du Quai (impossible de se faufiler pour voir quelque chose avec une poussette et une accompagnante de 5 pieds) et nous nous sommes dirigés vers notre premier objectif : la plage! C’est un plaisir de noyer les orteils dans le sable en se laissant bercer par la voix chaude d’Emilie Clepper, à faire à une longue marche sur la grève et un traitement douceur à l’argile gracieuseté de la marée basse.

La voix de Tire le Coyote portait moins bien sur la plage (le vent a dû tourner? Ou c’est son timbre de voix si particulier?) mais on a quand même apprécié Confetti reprise par la foule en détruisant des châteaux de sable et en enterrant des dinosaures (si jamais des archéologues du futur retrouvent une figurine de stégosaure bleue et se demande si une race de micro-dino peuplait les rives du fleuve, ça sera de notre faute!) et en faisant sécher notre peau de serpent.

Après avoir attrapé un inévitable coup de soleil (sauf la mini qu’on a bien pris soin de re-crémer), on s’est dirigé vers le chemin des Petites franciscaines de Marie, question de bien faire le plein de nature bucolique. Champs ondulants sous le vent, allée délicieusement ombragée, vaches poilues et beaucoup de plaisir à nourrir des alpagas au trèfle. C’était déjà le temps d’autre autre pause au Mousse Café (tellement bien équipé pour les tout-petits!) où on a pris un dîner tardif avant d’aller se replonger dans la foule. BSP était vraiment noire de monde, y’avait des tests de son partout et on a attrapé quelques artistes mis au coin de la rue pour notre plus grand plaisir (Robert Freeman et Margaret Tracteur!)

On a aussi eu la joie d’assister à de rigolotes performances de rue, spécialement Throw 2 catch qui ont retrouvé un membre perdu de leur Kouglistan natal pour effectuer des acrobaties spectaculaires et les Frères Bazars qui improvisaient leur numéro avec les enfants de la place, avant de repartir à bord de leur tandem sous leur habit en brocard. Impossible d’accéder à la scène Hydro-Québec ou les amateurs de Vilain pingouin débordaient jusque de l’autre côté de la rue.

On a ensuite re-re-re-rempli nos gourdes (merci pour l’eau fraîche!) et découvert la nouvelle scène flottante, où Jérôme s’est embarqué pour nous faire voyager avec son camp de vacances. Tout au long de la journée, on a croisé une multitude d’engins flottants (tripes en tout genre, canots, licornes, bretzels…) qui nous on rappelé l’importance de la rivière du Gouffre pour le village. Alors c’est un départ pour le camp Jérôme 49, là où l’alcool coule à flots et les gens sont sexy! Avec ces réarrangements de chansons de camp, la foule perchée un peu partout et ceux qui barbotaient dans l’eau, c’était l’ambiance propice pour nous servir sa Hiérarchill bien groovy. Si la chorale ne pouvait pas prendre place sur scène, le public l’a joyeusement remplacée entonnant en choeur Chaise musicale. Je vous épargne mes photos où on voit trop bien tout ce que ça prend de grâce sortir de l’eau avec une tripe XL autour de la taille. C’est une belle occasion de nous faire découvrir un autre coin de la ville, a deux pas de l’action, bravo pour l’audace et la planification, c’était particulièrement bien réussi!

La puce étant réveillée, on était dans le mood pour aller profiter de l’espace relax, où un coin d’ombre, une kombucha et des bouts de bois nous on diverti, sous la musique du karaoké de la Gare éphémère où les fausses Céline se faisaient aller la voix avec beaucoup de passion. Après une partie trépidante de Jenga géant et un dinosaure en papier qui a subi plusieurs traumatisme dentaires, on a repris St-Jean-Baptiste en sens inverse avec arrêt obligatoire chez Arômes et saveurs pour se rafraîchir (encore!) avec une glace dégoulinante et des bonbons. On avait espéré attraper un bout de la scène Pantoum/La Bête et Crabe, mais on a eu droit seulement aux remerciements avant de tranquillement poursuivre notre chemin pendant que la foule se dirigeait vers la place Desjardins et le programme de la soirée. On a effectué quelques arrêts rafraichissants (vive les douches de rue et les tuyaux d’arrosages en libre-service!) avant de reprendre la route, direction Québec.

Merci au Festif! pour la belle journée, on aurait aimé écouter au moins un show complet au lieu de butiner, mais au final on a eu bien du plaisir et une mini-tornade qui a fait le plein de souvenirs! À l’an prochain!

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