Petite soirée tranquille de février. Fait frette, mais au Fou-Bar, l’ambiance est chaleureuse. Ça doit être à cause de ce petit show concocté avec amour. Et surtout avec des beaux contrastes… un Anglo de Québec pis un Fransaskois!
Compte rendu à quatre mains d’une soirée en deux temps.
Timothy Luke Dawson
Lorsqu’il ne mène pas une ruée vers l’or avec l’ensemble des Chercheurs, Timothy Luke Dawsonle fait en duo. Accompagné au banjo par Isabeau Valois, Dawson traverse de long en large son EP solo « Old Lovers ». Combiner douceur folk et ambiance chaleureuse et vous obtiendrez ce rendez-vous du vendredi soir au Fou-Bar. Outre les interventions un peu croches mais Ô combien cutes de TLD, le fait marquant de la courte perfo est certainement la fusion des deux voix. Le tandem se gâte même avec une reprise du regretté David Bowie avant de laisser leur place à Etienne Fletcher. (Gabriel Tremblay)
Étienne Fletcher
J’ai vu Étienne Fletcher remporter le prix du jury au Cabaret festif de la relève l’année dernière. Je vais être honnête : ce n’était pas mon premier choix à l’époque. Mais il ne faut pas juger un artiste sur une prestation de 20 minutes et j’étais content d’avoir la chance de retourner voir ce que les trois juges de cette finale lui avaient trouvé. Ça m’a frappé en pleine face : Fletcher ne se prend pas pour un autre. Son band (solide) est à l’avant-plan pendant qu’il joue en retrait. Il a une belle plume tant en anglais qu’en français. Sa musique résolument pop est elle aussi bien écrite… Fletcher sait utiliser plusieurs couleurs de sa palette en y allant parfois plus soul, d’autres fois plus rock, voire folk à certaines reprises. Comme de multiples facettes de sa personnalité très affable. Surveillez-le, on risque d’entendre encore beaucoup parler de lui! (Jacques Boivin)