Je ne vous apprends rien en affirmant que Québec est une ville d’impro : ce n’est rien d’autre qu’un bon vieux secret de Polichinelle! Avec la LIQ, La LIDUL, le Punch Club et les ligues collégiales, nombreuses sont les opportunités pour nos spontanés préférés. Une des déclinaisons plutôt méconnues du grand public est l’improvisation musicale. Comptant deux décennies d’activité derrière la cravate, la Ligue d’improvisation musicale (LIMQ) s’est « silencieusement » imposée comme l’une des grandes ligues d’impro de la Vieille Capitale. Voici donc une exploration de cet univers niché des plus impromptus.
Est-ce qu’il y en a parmi vous qui se demandent ce que la LIMQ mange en hiver?
À l’instar de l’impro traditionnelle, deux équipes s’affrontent sous la supervision d’un arbitre qui dicte le type de jeu. Les différentes équipes de la LIMQ offrent des alignements de quatre joueurs, ou musiciens. Hier, c’était au tour des jaunes de Martien Bélanger de croiser le fer (ou les cuivres) avec les bleus d’Éric Savard. Pour célébrer les 20 années de la ligue, on place le premier match de 2019 sous le thème de la nostalgie. Chaque période honore un établissement où la LIMQ s’est installée. Le premier tiers reprend des concepts liés au Fou Bar, là où tout a commencé. On donne même, l’instant d’une improvisation, carte blanche à la charismatique propriétaire de l’établissement de la rue Saint-Jean, Lili Jodoin. Le deuxième engagement se rapporte à Méduse, alors que le troisième bloc représente l’époque du Cercle.
Pour tout mélomane ascendant amateur d’impro (comme moi), ce rendez-vous mensuel est à ne pas manquer. On peut y entendre des jams jazz, blues, rock ou même klezmer, et une multitude de courants musicaux sont exploités. Qui sait, Vous y verrez peut-être quelques visages familiers.
Comme la LIMQ revient à l’Impérial Bell le premier lundi de chaque mois, la prochaine prestation, qui opposera les bleus et les rouges, aura lieu le 4 février!