Ah, les samedis soirs au Scanner. C’est pas pour les couche-tôt, mais c’est tellement satisfaisant!
Nous sommes allés, Nicolas Padovani et moi, à un de ces samedis soirs un peu plus « doux » que d’habitude.
Tout d’abord, on a pu (re)voir Jet Black et son rock juste assez pesant. La formation de Québec a utilisé les 45 minutes à sa disposition pour nous présenter les chansons de son plus récent album intitulé L’ère du vide, un espèce de mur sonore diablement efficace qui force l’auditeur à se faire joyeusement aller la tête. Un shoegaze harmonieux à souhait dans lequel on plonge sans hésiter.
Cependant, les vedettes de la soirée étaient Milanku, qui venaient nous présenter un tout nouvel album enregistré à deux pas de là (au Pantoum) qui s’intitule « Monument du non-être & Mouvement du non-vivant ». Honnêtement, je ne suis pas un grand fan de post-rock, mais ce soir-là, l’esprit bien ouvert, j’ai vraiment apprécié les longues chansons du groupe, ce mélange de douceur, d’harmonie et d’intensité bien hardcore. Écouter Milanku, c’est se faire bercer doucement pendant 7-8 minutes pour ensuite se faire secouer violemment comme si on était un cocotier. Ça chamboule, ça vient te chercher dans les tripes, en fait, c’est un peu comme un maître qui te fouette violemment après t’avoir chatouillé pendant dix minutes avec une plume.
Et c’est exécuté avec une telle minutie…
À revoir dès que vous en avez l’occasion.