Monochrome. Au menu, plein d’artistes d’ici et d’ailleurs, de l’amour, de l’humour et de la maudite bonne musique. Même si nous étions quatre, nous n’avons pas réussi à tout voir, tellement l’offre était alléchante! Voici le compte rendu de notre soirée :
Espace ultraviolet
[caption id="attachment_57194" align="alignright" width="300"]Donzelle
À l’espace ultraviolet, Donzelle s’est d’emblée donné la mission de dégourdir le public. Elle nous prépare : nous devrons danser, dit-elle. On s’approche. Accompagnée par DJ Tignasse aux beats, elle se lance dans un rap articulé aux intonations aigues et prononcées. Des danseuses accompagnent la musique avec leur chorégraphie tantôt sensuelle, tantôt assez comique, mais toujours assumée. Entre sérieux et ironique, le spectacle de Donzelle charme par son énergie et son concept : fond musical digne des grands clubs, changements de costumes, interactions avec le public, textes éclectiques sur fond de féminisme ou de modernité. À surveiller, et d’ailleurs un album-vidéo – oui oui, «10 tracks avec 10 vidéoclips» – est à paraître d’ici un mois et demi. (Marie-Ève Fortier) [bandcamp width=100% height=42 album=493623380 size=small bgcol=333333 linkcol=ff9933 track=1476930670] [caption id="attachment_57212" align="alignright" width="300"]Hubert Lenoir
Vous le savez, on le sait, tout le monde le sait : Hubert Lenoir est le phénomène de l’heure sur la scène musicale québécoise. On ne sera donc nullement surpris d’apprendre que l’espace ultraviolet était plein à craquer de fans finis et de curieux pour la deuxième représentation en deux semaines de l’auteur de Darlène. Accompagné de son band de course (sauf Shampouing et Vincent Gagnon – remplacé par Gabriel Desjardins – qui étaient partis désherber…), le p’tit Hubert est venu montrer au public ce que vous et nous savions déjà : les tounes de Darlène sont tout simplement géniales et couvrent un pan complet du spectre musical. Que ce soit par la douceur de Noémie, la pop irrésistible de Fille de personne II, la folie funky de Ton hôtel ou les envolées instrumentales de Darlène, Darling et de 113e rue, Lenoir a gagné un par un les rares personnes qui n’étaient pas encore convaincues. Tout de même incroyable de voir qu’à peine quelques semaines après la sortie de l’album, autant de gens connaissaient les paroles des chansons par coeur (niaise pas, Jacques, tu les récitais tout autant que les autres!). Un magnifique exutoire. (Jacques Boivin)
[bandcamp width=100% height=42 album=1645425922 size=small bgcol=333333 linkcol=e99708 track=3481099368] [caption id="attachment_57232" align="alignright" width="300"]