25. The Lone Bellow – The Lone Bellow
Vous en voulez, du folk pop rempli d’intensité à un point tel qu’on a envie de parler d’emo-folk? Voici The Lone Bellow, un trio de Brooklyn mené par Zach Williams, qui chante ses émotions avec une intensité qui fait passer Marcus Mumford pour un gars qui n’a pas de sentiments. Yep. À ce point.
On pourrait penser que c’est exagéré, mais non, ça fonctionne super bien, notamment grâce au jeu de guitare tout en subtilité de Brian Elmquist, à la mandoline enjouée de Kanene Pipkin et à l’harmonie parfaite des voix des trois membres.
J’ai dit en janvier dernier que ce groupe allait devenir big. Très big. Le bouche à oreille commence à faire son effet. Avec les frissons que leur musique donne, c’est assez compréhensible. À écouter avec une boîte de mouchoirs pas trop loin.
24. Paramore – Paramore
Parlant d’intensité, voilà le groupe d’Hailey Williams, qui nous a offert son album le plus ambitieux à ce jour. La formule est simple : des mélodies accrocheuses, des refrains fédérateurs et une attitude frondeuse.
Now est une des meilleures chansons rock que j’ai entendues cette année et représente très bien l’album. Cet album, c’est une grosse canette de boisson énergisante.
23. Dead Obies – Montréal $ud
Tiens, voilà un album qui dérange. Qui démange. Qui graffigne. Qui sort des sentiers battus. Du post-rap dans un franglais parfois difficile à suivre, mais jamais ennuyeux. Une énergie et une attitude hors du commun. Un album concept qui n’en a pas l’air. La veille, la fête et le lendemain de veille en 80 minutes. Des beats qui entrent dans la tête pour ne plus jamais en sortir..
À écouter pour changer votre point de vue sur le genre. Le rap, c’est pas juste l’affaire de gangsters, de Marseillais ou de Lévisiens du 83 qui représentent.
22. Stromae – √
Un album attendu et des attentes fort élevées qui n’ont pas été déçues. Stromae livre avec Racine carrée un album solide qui confirme son immense talent de parolier et son sens de la mélodie hors du commun. La plupart des chansons de cet album sont des bombes qui mélangent paroles sombres et électropop qui se danse d’instinct.
La comparaison avec Brel est parfois exagérée, mais il y a fort à parier que Grand Jacques ne renierait pas cette filiation spirituelle.
21. David Marin – Le choix de l’embarras
Le choix de l’embarras, c’est un maudit bel album folk-pop. David Marin a peut-être eu l’aide de Louis-Jean Cormier à la réalisation, mais ce sont ces paroles et sa musique qu’on entend. Et ces paroles et cette musique viennent d’un auteur-compositeur-interprète accompli.
J’ai entendu ses nouvelles chansons cet été au FEQ. C’était fort sympa, mais un peu tout nu. Sur l’album, les chansons de Marin s’envolent vraiment. Un autre qui s’approche de la fameuse cour des grands.