Prévue le 20 septembre dernier dans le cadre d’un double plateau avec Alexandra Lost, puis annulée en raison d’une « tempête parfaite » (une histoire rocambolesque de visas et de bagages), la venue à Québec de la formation belge Tukan a fini par avoir lieu quatre jours plus tard, par un beau mercredi soir qui s’annonçait bien tranquille, sinon. Un show à contribution volontaire qui a attiré un nombre surprenant de curieux.ses au Pantoum malgré le côté très « dernière minute » de l’annonce.
Et comme show, on a eu exactement ce qu’on nous avait promis : une fusion entre le jazz et la musique électro, quelque part entre le besoin de taper sur des objets bien réels et celui de se faire aller les transistors, un univers à la fois tellement planant et si dansant. Toute instrumentale, la musique de Tukan parle d’elle-même et les pièces de « Human Drift », sorti au début de l’année, forment une suite de moments où on a envie de tout laisser en plan pour s’immerger dans le monde coloré des Bruxellois.
Sur scène, les pièces commencent souvent tout en douceur, mais à la toute fin, l’intensité est dans le tapis, ce qui crée chez les spectatrices et spectateurs une répétition de petits moments d’extase, et ça n’a pas été long avant que de petits groupes d’ami·es se forment pour danser leurs vies sous la boule disco de la petite salle de la rue Saint-Vallier.
On a déjà hâte à la prochaine visite du groupe au Canada (en passant par Québec, on l’espère encore). En attendant, voici quelques petites photos prises par notre photographe Maxime Beaulieu :
Galerie photos