En collaboration avec Sandrine Gauthier-Brown.
On annonçait une autre très belle soirée au Pantoum le 8 février dernier avec la présence du Fransaskois Ponteix qui venait présenter son nouvel album tout frais. En première partie, on pouvait voir hôte avec des visages bien familiers sur la scène. Retour sur une soirée électrisante dans les murs du Pantoum.
hôte
C’est hôte qui ouvrait le bal, je me plonge dans l’univers du projet musical avec bien peu de connaissance de celui-ci. Ça tombe bien, le leader Marc-André Dupaul nous annonce d’entrée de jeu que ce qu’on peut écouter en ligne de la formation ne sera pas du tout ce qu’on entendra lors de cette prestation. Outre le chanteur et guitariste, on retrouve sur scène Gabriel Couture (batterie), Vincent Deit (basse, claviers) et Ludovic Leblond (guitare). C’est donc beaucoup de nouvelles pièces inédites que le quatuor offre au public de la Vieille-Capitale, non pas sans une certaine fébrilité et un peu de stress de la part du compositeur. On navigue entre le doux et le emo avec quelques moments plus rock, c’est fort agréable à l’oreille. Les instrumentations sont merveilleuses et se marient si bien avec la performance vocale de Marc-André. J’ai vraiment apprécié ce que j’ai entendu, la formation s’en va clairement dans une belle direction avec ce nouveau matériel, j’ai déjà hâte de voir comment ces chansons vont évoluer dans le futur.
Ponteix
J’ai découvert Ponteix, comme plusieurs peut-être, avec le simple St. Denis, une collaboration avec Louis-Jean Cormier. Comme premier extrait de l’album « Le Canadien errant », ça mettait la barre énormément haute. L’opus est sorti la veille du concert, c’est excellent du début à la fin, j’adore particulièrement la chanson La Ville avec son refrain plus qu’accrocheur. J’avais donc très hâte de voir le Fransaskois sur scène, il est accompagné du guitariste Stacy Tinant ainsi que du batteur Jeff Romanyk alors que l’auteur-compositeur-interprète, Mario Lepage de son vrai nom, navigue entre claviers, basse et guitare tout au long de la prestation. Si le premier extrait de l’album est en collaboration avec Louis-Jean Cormier, ce dernier a beaucoup travaillé sur « Le Canadien errant » et ça se ressent vraiment dans l’ambiance générale du projet. Ma collègue Sandrine, qui assistait au spectacle derrière les lignes de fûts du Pantoum, a pour sa part noté un certain côté Daniel Bélanger à la musique de Ponteix, je ne peux qu’être d’accord avec cette comparaison. Dans les versions enregistrées, la guitare est un peu effacée derrière les autres instruments, cependant, sur scène c’est une tout autre histoire, alors que Stacy Tinant offre une performance à couper le souffle. Ses solos ne passent définitivement pas inaperçus, ajoutant une énorme dose de rock aux chansons déjà splendides. Je n’étais vraiment pas prêt à ce genre de prestation, ça m’a véritablement estomaqué. Ce n’est pas simplement une formation qui reproduit les pièces live, c’est une expérience complète et à part entière qui nous est offerte. Que dire des harmonies vocales hallucinantes du chanteur également, tout était spectaculaire dans cette prestation.
C’est vraiment un concert de lancement impressionnant qu’on a pu voir au Pantoum, Ponteix est sans aucun doute un artiste qu’il faut absolument voir en spectacle cette année d’après moi. J’espère qu’on pourra le revoir souvent dans les prochains mois et prochaines années parce que j’en veux encore plus. On est encore très tôt dans l’année, mais ce concert trône assez haut parmi mes spectacles préférés en 2025 jusqu’à maintenant. La première partie assurée par hôte était également fort agréable, je vais clairement suivre avec grand intérêt cette formation.
