Le 12 décembre dernier, Marie-Pierre Arthur est venue faire un petit tour à Québec avec sa bande d’ami·es pour présenter les pièces de son « Album Bleu » sorti un peu plus tôt l’automne dernier. Dans un Impérial Bell en formule « spectacle intime », l’autrice-compositrice-interprète montréalaise et ses chum·mes François Lafontaine (claviers), Simon Pedneault (guitare), William Côté (batterie) et Em Pompa (choeurs et autres bricoles) nous ont offert un mélange de nouvelles et de vieilles chansons remises au goût du jour.
Les chansons se sont succédé rapidement, les temps morts étaient rares, les interventions portaient sur l’essentiel et ne s’éternisaient pas. Toute la place était donnée à la musique, aux chansons soul-pop d’Arthur, aux mélodies irrésistibles, aux grooves omniprésents et aux chants en choeur, entre la bande et avec le public. Faut dire que ça a commencé fort avec Lumière, Paradis et Respirer l’air, trois beaux morceaux du nouvel opus, avant de nous faire chavirer avec Rien à faire. Et ouais, on a eu besoin de quelques secondes pour la reconnaître, celle-là, mais oh les frissons!
Et ça a continué ainsi, les nouvelles pièces se mélangeant aux vieilles et vice-versa, pendant un généreux set d’une heure et demie pendant laquelle on a chanté, on a tapé du pied, on a même fini par se lever pour danser (Dieu merci), tout ça dans le bonheur le plus total.
En première partie, Joe Grass (accompagné de Robbie Kuster à la batterie et aux percussions) en a surpris plus d’un·e avec ses pièces aux sonorités folk-rock qui tendaient beaucoup plus vers le rock que vers le folk. On avait du mal à croire qu’ils n’étaient que deux sur scène tant leur univers sonore remplissait la scène. Qu’il s’appuie sur sa guitare ou son banjo, Grass sait comment faire grimper progressivement la tension, commençant sa prestation doucement et la terminant sur les chapeaux de roues. On aurait pris bien plus que les 25 minutes qui lui étaient réservées, on vous en passe un papier!
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