Radiology
Un drapeau de la Palestine ainsi que des messages pro-trans et pro-diversité de genres arborent la scène du Scanner lorsque le duo rouyn-norandais Radiology fait son apparition. Dès les premières notes on sait qu’on n’est pas dans un show de musique classique, c’est fort, c’est lourd, c’est noisy, ça arrache. Ça joue dans les extrêmes mais ça fonctionne vraiment bien. Un groupe instrumental de peu de mots, littéralement, le batteur s’adresse à la foule pour la seule et unique fois avant la dernière chanson. La prestation s’est terminée avec l’ampli de guitare qui est propulsée sur la batterie, chose certaine il n’y aura pas de rappel.
No Waves
Le trio très très punk No Waves se présente assez humoristiquement comme un band de reprises de Guns N’ Roses. Particularité assez unique, la batterie n’a qu’une seule cymbale et ce n’est pas une charleston (hi-hat). C’est la deuxième présence à Québec pour les montréalais, la foule a définitivement répondu présent.e. « Ça ne serait pas un show de No Waves sans problèmes techniques » lance le guitariste, problèmes techniques qui ajoutent clairement au côté punk de la prestation. Ça a passé vite avec des pièces intenses et rapides qui ont donné envie au monde de partir des gros moshpits. La batterie vit vraiment une mauvaise soirée, après le premier groupe qui y lance l’ampli dessus, c’est au tour du guitariste de No Waves de sauter directement sur son batteur question de terminer la soirée de façon assez intense.
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