L’auteur-compositeur-interprète Etienne Dufresne lance aujourd’hui son deuxième album « Etienne Dufresne fait des efforts », digne successeur d’ « Excalibur ». Est-ce qu’on peut va avoir ses chansons dans la tête pendant un moment? C’est fort probable, mais découvrons-le ensemble!
Composé de dix chansons, cet album s’écoute d’une traite, emmitouflé.e dans une couverte, peut-être en mangeant de la tarte aux pommes. Les textes sont d’une grande sensibilité et posent un regard sincère sur l’artiste, mais aussi sur sa famille et c’est ce qui fait la force de cet opus.
Alexandre Martel cosigne la réalisation avec Etienne Dufresne. On voit son apport en permettant à la musique de l’auteur-compositeur de prendre son envol et de ne pas faire de compromis sur ce qu’il veut transmettre.
On plonge Dans la tête d’Etienne Dufresne, où les contradictions entre sa vision du métier et sa réalité le font réfléchir à son bonheur. Nous retrouvons la voix unique de l’artiste, comme une discussion autour d’un café ou d’une bière de microbrasserie du coin.
Introspectif, il pousse sa réflexion un peu plus loin (J’fais des efforts, Canal Évasion et Bébé) dans des refrains qui se chanteront très facilement en chœur lors de son lancement au Pantoum. Deux visages accroche l’oreille : C’est une ritournelle franchement efficace, qui joue habilement sur les contrastes, d’un papa qui préfère les chats et d’une maman qui préfère les chiens et qui se retrouve entre les deux.
Sur l’une de mes préférées de l’album, Envie d’être, Dufresne se montre vulnérable dans ses paroles et a « envie d’être brave pour une fois ». Les instruments sont simples et placent l’artiste au centre de la pièce.
L’album se termine sur Merci, un clin d’œil à son public, qui est là quand il fait des efforts. C’est ce qu’on retient de cet album: Il se montre authentique, autocritique, vulnérable par moments. Dufresne chante les choses qu’il n’oserait pas dire. Tout comme son premier album, on en aurait pris plus.