Vous connaissez surtout le Le Phoque OFF pour son buffet à volonté de vitrines musicales aussi éclectiques que déjantées. Ça, c’est la partie grand public auquel toustes les mélomanes sont convié.es (en autant que vous achetiez vos billets et vos passes, ma gang de vous autres).
Mais ce n’est pas tout! Si vous avez lu nos comptes rendus au cours des dernières années, vous avez pu remarquer qu’il y a aussi un volet exclusif aux professionnel.les de la scène indé qui auront l’occasion de réseauter, d’échanger et d’assister à diverses conférences sur une variété de sujets.
Comme il se passera beaucoup de choses au cours de ces événements, on va faire ça en deux articles. Et dans celui d’aujourd’hui, il y en a un qui nous tient particulièrement à coeur (vous allez vite comprendre pourquoi).
L’état des lieux des médias au Québec
Ouais, ce panel-là nous touche directement parce que ça brasse beaucoup dans le petit monde des médias québécois. Depuis notre fondation en 2011, on a vu les grands médias sabrer dans la couverture des activités culturelles, on a vu les moyens joueurs disparaître un par un. Les gens ne s’abonnent plus (ou presque), et le marché publicitaire a été avalé par les grands joueurs du Web qui n’ont pas trop trop le sens du partage. Qui tient le fort, présentement? À part Radio-Canada et Le Devoir, il ne reste plus que les radios communautaires et universitaires et quelques petits médias indépendants qui suent sang et eau pour offrir aux artistes une couverture digne de ce nom. Souvent au prix de la santé physique, mentale et financière de leurs leaders!
Animé par Élise Jetté, ce panel où sont invités Philippe Renaud (Le Devoir) et Louis-Philippe Labrèche (Le Canal Auditif) permettra de lancer une discussion difficile, mais nécessaire, afin de trouver des pistes de solutions. On va aussi être là pour écouter, prendre des notes et, peut-être, prendre le micro (mais maudit qu’on est une drôle de bibitte dans ce milieu).
Dimanche 11 février, 13 h – lieu à confirmer
Pour le bien-être des musicien·nes
La musique a un impact positif sur la vie des gens, mais elle demande aussi beaucoup d’énergie et de créativité aux artistes. C’est pourquoi Marjorie Fiset, qui est à la fois autrice-compositrice-interprète et professeure de chant, a créé Silence, un centre de services qui se soucie du bien-être des personnes qui font de la musique. En partenariat avec l’école de musique l’Arquemuse et l’Ampli de Québec, Silence organise une discussion avec trois de ses collaboratrices sur la santé des musicien·nes. L’objectif est de dialoguer avec les artistes sur les défis qu’ils/elles rencontrent et de leur proposer des solutions. Caro Dupont (ACI et musicothérapeute), Noémie Tisserant (éducatrice spécialisée et professeure de yoga) et Nathalie Dumont (eutoniste et professeure de chant) partageront leurs conseils pour une pratique musicale épanouissante et durable.
Lundi 12 février, 13 h – L’Ampli de Québec
Les métadonnées : découvrabilité et monétisation de la musique
La musique se diffuse de plus en plus sur le web, ce qui rend indispensable de bien identifier les œuvres, les artistes et les collaborateurs en ligne pour les rendre plus visibles. Pour relever ce défi de catalogage mondial, il faudra recourir aux identifiants uniques pour clarifier les identités numériques.
Lundi 12 février, 13 h – Julio Taqueria
Les enjeux des communautés 2ELGBTQIA+ pour une inclusion sécuritaire et réfléchie
On a souvent tendance à croire que le petit monde des arts est plus sûr et inclusif pour les membres des communautés 2ELGBTQIA+ que bien d’autres milieux. C’est peut-être vrai à certains égards, mais soyons honnêtes, il y a encore beaucoup de chemin à faire. Ce panel fournira quelques pistes de réflexion sur ce que nous pouvons améliorer pour rendre la scène musicale plus inclusive, sécuritaire et bienveillante à l’égard de la diversité sexuelle et de genre.
Lundi 12 février, 15 h – Julio Taqueria