PAR Marie-Ève Duchesne, Maxime Beaulieu et Gilles Deleurme
L’année dernière, pour son dixième anniversaire, le Pantoum a organisé un petit festival dans son parking. L’événement a tellement été un succès que notre petite salle préférée de la rue St-Vallier a voulu reprendre le même concept cette année : quatre jours de musique, programmation entièrement secrète qu’on découvre seulement lorsque les artistes montent sur scène, une petite foule où tout le monde est ami.e même si on se connaît pas, que du beau et du bon.
Comme l’année dernière, on nommera pas les artistes qu’on a vue.s. Si vous étiez là, vous allez les reconnaître, mais sinon, va falloir faire comme nous et… deviner!
Groupe A
Si on avait parié sur comment débuterait le Festival du Pantoum, jamais j’aurais deviné que ça commencerait par du hip-hop, et pourtant! C’est une rappeuse française d’origine algérienne mais maintenant bien établie à Québec qui se présente sur la scène accompagnée d’un guitariste, d’une bassiste et d’une batteuse. Forte de trois albums, elle travaille déjà sur un prochain projet qui s’annonce être aussi excellent que les autres. Après d’innombrables participations dans les festivals du Québec cet été, c’est dans le parking de la rue St-Vallier Ouest qu’elle termine son mois d’août devant une foule qui ne se gêne pas pour danser sur les beats de la rappeuse.
Groupe B
Les spectacles s’enchainent mais ne se ressemblent pas. La formation montréalaise nous livre une belle démonstration de symbiose entre le RnB, le jazz et la soul. Des claviers timbrés, des solos de saxophone envoûtants et surtout une voix audacieuse, en veux tu en voilà. Et quelle voix! Durant Virer nos vies, je me surprends à lâcher un « WOW », elle grimpe dans les octaves et en intensité, c’en est déroutant. Les gagnants des 26e Francouvertes font alors une demande directe au Pantoum pour un spectacle de lancement à Québec en mars 2024 pour la sortie de leur album. On devine que ça n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.
Groupe C
C’était un groupe d’amis. aux vêtements colorés et aux sons tout droit sortis des années disco qui a pris place sur scène. Comme à leur passage en février dans la salle intérieure, quelques minutes ont suffi à ce que le party commence. Impossible de ne pas chanter ou de ne pas se déhancher le bassin sur cette musique joyeuse d’un des groupes les plus énergiques que j’ai vu. (Note du boss : je vois que vous vous êtes fait passer un Québec…)
Groupe D
On se déplace à l’intérieur pour l’after, le groupe précédent avait déjà vendu la mèche donc aucune surprise lorsqu’un sextuor disco-funk-rock montréalais se présente sur la scène. Des habitués du Pantoum, la foule se fait un plaisir de démontrer son amour pour la formation. Le feu est définitivement pris dans la – de moins en moins – nouvelle salle du rez-de-chaussée. Moshpits, body surfing et dance party résument bien cette performance qui termine avec un énorme point d’exclamation cette première soirée de festivités question de mettre la barre très haute pour les jours suivants.
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