Il faisait beau. Il faisait TRÈS chaud. Tout était en place pour un lancement de festivités complètement fou, et on en a eu pour notre argent.
Pis, Weezer, c’était bon? On le sait pas, on n’était pas là, trop occupé.es à tripper nos vies avec DakhaBrakha (et un p’tit peu de Coeur de Pirate). On a quand même fait un petit tour sur les Plaines pour voir Les Shirley faire le plein de nouvelleaux fans.
En lisant notre compte rendu de la soirée, vous allez vous rendre compte qu’on avait fait la part belle aux femmes dans la programmation de la soirée (et nous avons fait de même dans notre couverture).
Allez, on vous raconte tout ça :
Rosie Valland
Par Marie-Ève Duchesne
Rosie Valland a débuté notre première soirée (100 % féminine) au Parc de la Francophonie. En formule trio, elle nous a présenté les chansons de son plus récent album « Emmanuelle ». J’ai bien aimé la chanson Non merci, faite après le mouvement #Metoo.
ADG7
Par Jacques Boivin
J’étais très curieux de voir cette troupe sud-coréenne, et ma curiosité a été assouvie. Costumes colorés, chorégraphies théâtrales, musique métissée, instruments exotiques (du moins pour nous), tout était là pour qu’on passe un bon moment. Sur un fond de musique traditionnelle coréenne, les six musicien.nes et les trois interprètes nous ont fait voyager et tripper. On a apprécié les nombreuses nuances hip-hop et k-pop qu’on trouvait un peu partout, mais surtout on a adoré la présence scénique, les petits cours de coréen et les sourires constants de cette belle bande. Va falloir les réinviter.
Les Shirley
Par Maxime Beaulieu
C’est le groupe montréalais Les Shirley qui avait la fastidieuse tâche de lancer l’édition 2023 du Festival d’été de Québec sur les Plaines en ouvrant pour Billy Talent et Weezer. Alors que la foule essaie tant bien que mal d’accéder au site, les trois femmes se donnent avec énergie sur la grande scène. Elles demandent au public présent d’initier des moshpit, déclarant même que si les fils d’instruments étaient plus longs elles iraient rejoindre le parterre. C’est une courte mais efficace performance pour ce groupe qui devient de plus en plus un incontournable de la scène punk québécoise. Elles présentent les pièces de leurs projets « Forever is Now » et « More is More ». Les fans en demandent même davantage après la dernière chanson, malheureusement sans succès.
Ariane Roy
Par Marie-Ève Duchesne
Révélation de l’année au dernier Gala de l’ADISQ, Ariane Roy, était en feu, malgré la chaleur. Depuis sa première apparition à pareille date au FEQ, il y a cinq ans, Ariane a pris de l’assurance, est en pleine possession de son art et de l’énergie sur scène. Kundah a permis à la foule de danser un peu. Elle profité pour faire une nouvelle chanson, écrite pendant ses menstruations. Une artiste à revoir!
Jupiter & Okwess
Par Jacques Boivin
Après la Corée, on passe à la République démocratique du Congo avec Jupiter & Okwess. Une musique festive, colorée, qui a fait danser un parterre qui se remplissait de plus en plus. Le leader Jupiter, qu’on avait croisé plus tôt en après-midi alors qu’il donnait une entrevue à CKRL et qui semblait plutôt calme, posé et sage, nous a montré son côté givré. Une vraie bête de scène qui chante, danse, joue un peu de tout, harangue la foule. Ça sentait tellement l’Afrique, les 30 degrés qui nous accablaient depuis le début de la journée nous ont parus beaucoup plus légers.
Milk & Bone
Par Marie-Ève Duchesne
Milk & Bone sont des habituées du Festival d’été de Québec. Les voix de Camille Poliquin et de Laurence Lafond-Beaulne sont fortes et elles ont chacune leurs chansons. Leur grande complicité sur scène a entraîné la foule dans la danse et dans leur univers musical. Un gros coup de coeur!
ДАХАБРАХА (DakhaBrakha)
Par Jacques Boivin
Ouf! Que dire de cette prestation tant attendue, sinon qu’elle a dépassé toutes les attentes! Le quatuor ukrainien roule sa bosse depuis un certain temps, assez pour que ce soit ma quatrième rencontre avec eux. Jouant devant une foule conquise d’avance, la troupe nous a fait voyager dans son répertoire, plongeant autant dans les pièces de ses premiers albums que dans celles de leur plus récent, « Alambari », qui date de 2020. Évidemment, la situation dans leur pays en partie volé par le régime de Poutine a été un gros sujet tout au long du show. Le groupe nous a invité.es à soutenir l’Ukraine dans sa lutte de libération, l’écran géant à l’arrière a passé une tonne de messages solides, et on a pu voir une tonne d’images de soldat.es ukrainien.nes. Un appel à la résistance qu’on a entendu haut et fort grâce aux chansons incroyablement accrocheuses du quatuor qui nous a toustes mis dans sa petite poche d’en arrière avec Vesna puis, en rappel, l’excellente Baby. Sérieux, on leur souhaite la paix, je veux les revoir bientôt, mais je veux surtout que Marko, Olena, Iryna et Nina puissent ravoir leur pays en un seul morceau.
Слава Україні! Gloire à l’Ukraine.
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