C’était au troisième étage du Pantoum que Jalouse lançait le 21 janvier dernier son premier album intitulé « Nature morte ».
Sous de simples éclairages et deux écrans pour des projections (qui serviront un plus tard dans la soirée), Antoine Doré a pris place derrière deux claviers et quelques consoles pour nous présenter des pièces instrumentales provenant de son album « Un autre hiver ». Les compositions instrumentales au son électro ont doucement mis la table et l’ambiance à la soirée. Pendant la presque totalité du spectacle, Doré fut seul sur scène, sauf pour la chanson Family, où Basile Barr l’a accompagné au piano. J’ai eu un coup de cœur pour la pièce Comme une aiguille dans l’eau, jouée seul au piano. Une belle découverte musicale pour moi.
Seul sur scène, avec sa guitare électrique, un synthétiseur et quelques pads, Jalouse a commencé son lancement par Nature morte, pièce titre de son album, devant parents et amis. À l’image de son univers musical, les projections tantôt colorées, tantôt sombres de Cynthia Naggar ont habillé la scène en harmonie avec les chansons jouées.
Très touché par l’accueil que lui réservait son public, Jalouse a ponctué son spectacle de quelques explications sur les pièces de « Nature morte », de remerciements pour l’équipe de Pantoum Records (NDLR : maintenant Dure vie – il s’en est passé des choses entre la rédaction de cet article et sa publication!), sa famille et ses amis. Il a ensuite enchaîné avec Compostelle, une chanson plus personnelle aux sonorités rock plus lourdes.
Les chansons Fumer au restaurant, un des premiers extraits de l’album et Nouvelle Vague ont toutes les deux reçu un bon accueil et quelques rires de l’assistance. Jalouse a terminé la soirée avec Cette nuit qui me tient qui me fait penser à Dumas. J’y ai découvert un artiste qui vaut la peine de s’attarder aux paroles et dont l’univers musical est unique en son genre.
Psst… Vous l’avez manqué? Jalouse revient dans le cadre du Phoque OFF le 14 février avec Gawbé et Perséide.
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