Headache24 et Gazoline au Pantoum : un mélange dangereusement combustible

PAR

Headache24

Headache24 est arrivé sur la scène du Pantoum, le 19 novembre dernier, avec des bonnes vibrations pour uniforme et deux guitaristes (Hugo Lebel, Patrick Lavoie), un bassiste (Yves Marquis), une claviériste et vocaliste (Julie Théberge) et un drum machine comme armée. Le groupe de Québec au son rock influencé par le punk et le cold wave nous a donné l’impression de traverser une forêt de métal. De son sol jaillissaient des solos de guitare stridents et mélodieux, des branches de ses arbres pendaient des lignes de basse grasses, et il y soufflait un vent tiède et saccadé. Ça sentait la désillusion, pis ça puait l’amour.

Ça arrive pas souvent, qu’un groupe en première partie se fasse demander un rappel, mais c’est arrivé là.

Julie on t’aime!

– La foule

Gazoline

Si on a traversé une forêt avec Headache24, on est arrivés au bout en réentrant dans le Pantoum pour assister à la combustion de Gazoline, formation pop-funk-rock qui décape. Si les gars sont arrivés tous vêtus de blanc, leur rock n’en était pas moins extrêmement sale. La formation de Saguenay nous a fait oublier le froid extérieur (duquel on allait vite se rappeler en sortant toustes trempé.e.s de sueur) en nous faisant danser, en nous faisant nous sentir vraiment très sexy et en nous invitant à moshpiter en purjutant leur énergie musicale sur nous.

On a été gâté.e.s avec tous les plus grands succès du groupe (Dragueur Kamikaze, L’amour véritable est aux rebelles, Du feu, Jessica 1 et 2, Reasons to run ainsi que plusieurs autres) livrés avec énergie et par la jolie surprise d’une reprise de Last Nite de The Strokes. La présence sur scène incendiaire de Xavier Dufour-Thériault (Zoo Baby) à la voix et à la guitare, les grimaces de Jean-Cimon Tellier (Le Couleur) qui s’accordaient bien avec ses notes de guitare, les rythmes rebondissants de Jean-Philippe Godbout (Laurence Anne, L’abîme) à la batterie et les lignes de basse dansantes de Sam Beaulé (Sophia Bel, Thierry Larose) n’ont pas laissé la foule en reste, et elle en a même redemandé.

Les extincteurs du Pantoum sont restés accrochés (même quand Émilie Tremblay a soufflé ses bougies sur la scène – bonne fête Émilie, merci pour toute la musique!), mais on est reparti.e.s avec le feu dans le cœur.

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