PHOTOS : Festivent de Lévis

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J’ai profité d’une petite accalmie dans la grande ville pour sortir de mon côté du fleuve et aller découvrir ce que le Festivent de Lévis avait à nous offrir. Cette année le festival se déroule à deux lieux distincts, dont un situé dans un parc de Saint-Jean-Chrysostome. On y retrouve des attractions, camions de rue, montgolfières et deux scènes de spectacles. Notons d’ailleurs que la programmation de 2022 se démarquait des précédentes éditions par sa presque parité. 

3 août: Lysandre

C’est à Lysandre qu’est revenue la tâche d’ouvrir le festival et c’était sans aucun doute un excellent choix. Il faisait beau et chaud, la voix douce de Lysandre se mariait à la perfection à cette célébration de l’été. Tout sourires, les spectateurs sortaient leurs pas de danse à l’espace Fido. 

La pièce Tintagel m’émeut à chaque fois, « toutes les femmes sont des reines », effectivement, et cette force qui est transmise par ses paroles aussi puissantes donne l’énergie pour lancer les festivités. Je retourne à la maison en croisant les forains, heureuse et apaisée, on se reverra demain ! 

5 août: Sophia Bel & Klô Pelgag

Toujours dans la chaleur, je me dirige au Festivent le vendredi après un petit congé la veille, retour dans les années 2000 avec Sophia Bel. L’assurance et l’aisance de Sophia sur scène sont charmantes. Je me laisse entraîner dans son monde, on a du plaisir autant dans le pit photo que dans l’assistance. 

S’en suit Klô Pelgag qui n’a maintenant plus besoin de présentations. Détrompez-vous, derrière ces photos sages se cache une évolution vers un party où tous les intervenants se donnent à fond, jusqu’aux éclairages qui clignotent à vitesse grand V. Les deux choristes (Laurence-Anne et N Nao, qui dit mieux?) qui ont passé nos 3 premières pièces autorisées à la photographie à l’arrière bien tranquille, se déchaînent maintenant à l’avant-scène avec puissance. Le début de spectacle discret de Klô s’est transformé en prestation qui pourrait faire tout exploser, assez pour refléter l’intensité des pièces de « Notre-Dame-des-Sept-Douleurs ». 

Je visite le site en repensant à cette tempête musicale me disant que ça fonctionne particulièrement bien avec les manèges qui déstabilisent nos sens jusqu’au système vestibulaire. 

6 août: Thierry Larose & Coeur de Pirate

N’étant pas une très grande fan des Cowboys fringants, le samedi sera ma dernière soirée au Festivent de Lévis. Et quoi de mieux pour célébrer que de voir l’équipe Larose ? Je dis équipe parce que c’est clairement ce qu’ils sont, tous en symbiose de fun à nous livrer les pièces de « Cantalou ». J’ai passé la semaine à vanter Thierry auprès de mes collègues festivaliers, ils n’ont pas été déçus. 

On redescend notre énergie d’un cran pour accueillir Cœur de Pirate et ses douces balades. Les familles ont sorti leur plus beau pique-nique, les fans leurs pancartes à slogans. On avait le droit de photographier les 5 premières pièces, quelques-unes au piano, d’autres où l’on pouvait apprécier l’aisance sur scène de la touchante Béatrice. 

Je n’ai pas vu un grand nombre de ses spectacles, trois pour être précise, dont le lancement de son premier album à Montréal en 2008. C’est fou ce qui s’est passé depuis, ça me ramène dans le thème du début du Festivent avec Lysandre et cette force qui émane des femmes. Puissantes et à l’aise dans ce milieu d’hommes, c’est ce que je retiens de toutes celles qui sont passées sur scène dans les derniers jours. 

Pour conclure l’édition, je profite d’un petit tour de grande roue pour apprécier la vue, le scintillement qui émane de Beauce Carnaval et les montgolfières au loin, c’est beau un Lévis festif.

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