Matière grise
Pastel Barbo nous offre aujourd’hui en exclusivité l’écoute intégrale de son premier EP « Matière grise ». C’est groovy, c’est intrigant, c’est poétique et on aime ça. Le groupe de Québec Cité nous amène dans son univers particulier, qui traite de la banalité et la dégénérescence de l’être, en abordant notamment des sujets comme la maladie d’Alzheimer, les rêves, le cerveau et l’introspection.
Le quatuor coloré naît de Gabriel Brisson, qui souhaitait faire vivre ses textes en musique au sein d’un groupe. Il s’entoure de Raphael Laliberté-Desgagnés (Dans Brume, Valence, Culte Cachemire) à la guitare, Lewis Falia (Dans Brume, Culte Cachemire) à la basse et Gabriel Arsenault (Suroit) à la batterie pour réaliser le projet.
L’opus enregistré au Pantoum l’été dernier présente des mélodies un peu buzzantes à saveurs indie-rock. Pastel Barbo possède une grande maîtrise des instruments, qu’il accompagne de poésie nonchalante qui rappelle les chansonniers québécois. On remarque d’ailleurs fortement ces influences sur les chansons Sans Stress et Saint-Songe.
Y faudrait prendre le bord
Faire sauter l’enveloppe du corps
Être ciel et terre en même temps
Voir au-delà de nos dedans
matière grise
La première partie de « Matière grise » est entraînante et on y entend les influences indie psychédélique à la Mac DeMarco. Sur la deuxième partie, la dégénérescence métaphorique est conceptualisée par un retour en arrière, plus sombre et morose.
En ces temps de confinement, on vous suggère de prendre un moment pour découvrir cet opus musicalement riche et d’entrer dans l’expérience agréablement weird qu’es Pastel Barbo!