J’me dompte pas
Grand Fanal, c’est le nouveau projet soft-rock de Francis Faubert (cordes) et Benjamin Vigneault (percussions). Intitulé J’me dompte pas, le premier EP de ce projet qui sent le calme et la tranquilité compte quatre jolies chansons qui vous feront le plus grand bien pendant 17 généreuses minutes.
Comme on pouvait s’y attendre, J’me dompte pas est un album qui parle d’amour, entre autres choses, surtout sur la pièce-titre, où Faubert parle de « l’amour hypocrite, l’amour décevant, l’amour fast-food » en glissant doucement ses doigts sur des cordes dans un pizzicato plein de tendresse, pendant que Vigneault ajoute un peu de beat pour rendre le tout un peu plus entraînant. On sent ici l’influence des plus grands compositeurs contemporains tels que le grand Osbourne. On aime beaucoup le refrain très hop la vie de la dernière chanson (Grand Fanal). Si vous aimez vos chansons avec une subtile touche de blues, vous allez être gâtés.
Ça donne envie de se blottir dans une couverte, devant un feu, avec un verre de vin.
Michel-Olivier Gasse, Saratoga
OK, j’arrête le niaisage.
J’me dompte pas, c’est 17 minutes de claques su’a yeule non stop.
17 minutes de grattage de bobos.
17 minutes à se faire décrotter les oreilles.
17 minutes de stoner qui décape la peinture sur les murs. À froid.
17 minutes passées à hocher la tête comme un hostie de taouin en écoutant Faubert nous inviter à finir notre cave ou gosser dans l’garage si on est énarvé par les grands voyages pendant que Vigneault passe toute sa rage en tuant son drum sans aucune espèce de scrupule.
Comme une gale qui décrisse pis qui purjute.
Le problème, c’est qu’après ce traitement, ça arrête pas de piquer, on a encore plus envie de se gratter.
Pas le choix. On repart le disque pis on se fait mal une nouvelle fois. Pis on répète jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de chair à gratter.