Surreal Memories
Ça va avoir pris quatre ans, mais on a enfin la chance de se sacrer du nouveau Prieur & Landry entre les deux oreilles! Le duo composé de Gabriel Prieur et Elliot Landry vient tout juste de lancer « Surreal Memories », un album qui devrait plaire à tous les amateurs de gros-rock-lourd-qui-bûche.
Les amateurs du groupe seront contents : on y retrouve le son stoner-grunge ben bluesé du groupe qui nous avait accrochés au départ, mais celui-ci s’est un brin peaufiné… on entend même des claviers çà et là, ce qui vient adoucir le fond très rugueux apporté par les riffs assassins et la voix rauque de Prieur et les rythmes soutenus de Landry.
Dès les premiers titres, on se plonge avec bonheur dans un univers un peu plus sombre, mais ça ne nous empêche pas de sourire béatement en se laissant aller la tête dans des hochements de plus en plus soutenus. C’est un peu plus loin, à la pièce Interlude, qu’on comprend vraiment que ce duo-là n’a pas pris son temps pour rien. Au lieu de la brutalité à laquelle Prieur & Landry nous avait habitués, on a une pièce lourde, certes, mais toute en finesse, à l’intérieur de laquelle les claviers viennent ajouter une touche de psychédélisme qui complète très bien le rock lourd imposé par le duo.
Évidemment, on a trippé ben fort sur des pièces comme Just For Once I Breathe In Control, qui nous rappellent que ce groupe-là vient nous chercher par nos tripes, mais on a aussi bien aimé d’autres chansons plus… douces (yeah, right) comme Faded Childhood Blues qui, comme le mentionne si bien le camarade Jean-Simon Fabien dans sa critique au Canal auditif (on vous l’a dit à plusieurs reprises, c’est notre référence!), a des airs de Woodwolf.
Si vous aimez ça quand ça rocke, si vous aimez ça quand on y met beaucoup de blues, si vous aimez ça quand le rock vous attrape par le chignon et vous rentre dedans au point de vous faire taper du pied en hochant la tête sans vous en rendre compte, « Surreal Memories » va vous plaire. C’est fou combien ce duo peut nous faire oublier le fait qu’il est… un duo!
L’album parfait pour vous faire oublier les bleus de janvier.