Soirée de grande première : le Pantoum revampé se transforme spécialement en maison ouverte où le pop ‘n’ roll est à l’honneur grâce à son porte-étendard, Simon Kearney. À peine 24 heures après le lancement officiel de l’album, « Maison ouverte » prend forme devant nos yeux et nos oreilles. Vous voulez savoir comment s’est déroulé le spectacle, qu’est-ce que ça donne en direct? Sans plus attendre, la délégation Clavier-Tremblay vous en fait le récit en texte et en photos.
Le mot s’est passé : les gens devaient arriver tôt, très tôt s’ils ne voulaient pas repartir bredouilles. Non loin de son Ancienne-Lorette natale, monsieur Kearney offre gratuitement son lancement à quiconque désire embarquer dans le mouvement pop ‘n’ roll. Résultat, le Pantoum est plein à craquer, et quelques malheureux se cognent le nez à la porte (désolé, Thomas Mailloux). À l’image de la galette, la pièce jouée initialement est Bad Girl Mama. Le ton groovy est bien en place sur cette intro qui, « étrangement », m’accroche davantage que d’autres vers d’oreille loufoques sur l’opus. La mince ressemblance avec Gazoline y est peut-être pour quelque chose. Les artisans du pop ‘n’ roll accompagnant Simon ce soir-là sont Martin Plante (guitare), Gabriel Lapointe (batterie) et Nathan Vanheuverzwijn (clavier). Dans la même veine pop-rock juvénile et pleine de groove, les gars enchaînent avec le premier single paru, C’pas les raisons qui manquent. Ces raisons-là sont en quelque sorte un prélude à l’emblématique chanson suivante.
« Il est temps que je mette mes pants pour de vrai. »
Vous aurez compris que Simon, alias Buffalo Jacques, poursuit avec Mes pants. Est-ce que je suis rabat-joie si je dis qu’elle m’irrite le tympan? Malgré tout, je dois admettre qu’elle sonne vraiment mieux en live que sur l’album. Prévisible, mais tout de même très drôle, Simon garroche ses pants avant de finalement les réclamer. On le comprend, c’est pas donné, des pantalons Adidas comme ceux-là! Bref, le meilleur reste à venir. Après avoir annoncé un party open house chez son ami Dave en fin de soirée, Simon promet aussi un DJ set de son cru après le lancement. Reconnaissant, il prend un bon moment pour remercier tous les contributeurs au projet qu’il façonne depuis plusieurs années. Que ce soit en sautant partout ou en s’aventurant à travers la foule, Kearney nous en donne pour notre gratuité. Avec Câline, le principal intéressé persiste et signe une merveille de 4 minutes et 49 secondes. Sa touche ironiquement drôle rappelle subtilement Les Louanges ou encore Hubert Lenoir.
Si cette lecture vous laisse sur votre faim, je vous recommande fortement la critique de « Maison ouverte » rédigée par notre exilée préférée, Mary Fortier. Si vous n’êtes toujours pas rassasié en matière Kearney, il sera du côté du Petit-Champlain le 20 avril. « Sayonara ma guédaille! »