Signe que l’été achève, on lâche un peu la multitude de spectacles gratuits présentés un peu partout pour recommencer à fréquenter nos salles préférées. Et c’est au District Saint-Joseph que nous sommes allés, jeudi dernier, à la rencontre de la formation montréalaise TOPS, venue présenter les chansons de son plus récent album Sugar at the Gate.
La formation menée par la chanteuse et flutiste Jane Penny propose une indie pop légère, mais visiblement bien ficelée. Sans être une bête de scène, Penny a tout le charisme nécessaire pour attirer l’attention du public (qui était malheureusement un peu bruyant en première partie), mais ce n’est pas elle qu’on va voir grimper un peu partout dans la salle à la manière d’un Hubert en rut.
Non, l’attrait est ailleurs, dans l’interprétation en toute simplicité et dans une grande complicité entre le groupe et le public. Les mélodies accrocheuses, les rythmes groovy (mais en douceur), le plaisir de jouer de la musique à une heure du matin, quand ça marche, t’as besoin de rien d’autre. On a dû partir avant la fin, malheureusement, parce que tsé, les bus, ça finit pas à 3 heures du matin un jeudi soir et on travaille, nous!
En première partie, on a pu assister à une prestation de la formation The Highest Order. Le groupe torontois mené par Simone Schmidt propose un mélange sympathique de rock psychédélique et de country, ce qui donne parfois des mélanges étonnants, mais diablement efficaces. Schmidt a une voix grave, qui peut être servie en douceur ou dans une grande intensité. Appuyée par des musiciens en possession de leurs moyens, Schmidt n’a fait qu’une bouchée de mon coeur de mélomane, qui aurait probablement fondu si ce n’était de ces conversations autour de votre humble serviteur.
Dans les deux cas, on y retourne à la prochaine occasion!