La Noce de Saguenay – Compte rendu, 5 juillet 2018 (jour 1)

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Saratoga (par Charline) [caption id="attachment_63208" align="alignright" width="200"] Photo: Charline Clavier[/caption] À l’extérieur de la Pulperie, nous reprenons notre souffle lorsque Saratoga délivre ses premiers accords. Le vent s’immisce entre les vieilles pierres, et nous oublions alors les 35 degrés ayant mené toute la journée. Il est 17 h, et le public s’assoit devant ce duo d’une douce humeur contagieuse. Entre mélodies folk et paroles poétiques, Saratoga nous emporte dans leur petite niche pleine d’amour. Après cinq chansons, nous entendons alors la voix de Philippe Brach au milieu de la foule. Affublé d’une robe rouge de curé, il prend place sur la scène. Eh oui! Nous avons eu le plaisir de célébrer le premier mariage officiel de La Noce! Les deux membres du groupe Saratoga se sont dit oui, devant nous. La convivialité et l’humour ont marqué le départ de ce festival, haut en couleurs et en bienveillance. Iskwé (par Charline) [caption id="attachment_63205" align="alignright" width="300"] Photo: Charline Clavier[/caption] Le public se dirige vers la salle de la pulperie pour accueillir Iskwé. La scène est baignée d’une lumière rouge cru. Les gens se pressent, et plusieurs coups de caisse claire se font entendre. Iskwé entre en scène et délivre alors une performance d’une grande intensité. Sa voix puissante en laisse plus d’un conquis. Artiste engagée, elle aborde des thèmes mettant en lumière la vie des femmes autochtones, entre racisme et disparition. Iskwé est ma belle découverte de ce premier jour, ayant été totalement séduite par sa voix, ses propos et l’ensemble des musiciens. Hubert Lenoir (par Alexandre) Le nom qui est présentement sur toutes les lèvres a fait son entrée vers 20 h 15 en compagnie de cinq musiciens. Les gens rassemblés devant la scène de la Clairière l’attendait de pied ferme. Le natif de Québec était là pour faire danser les gens et il nous a offert Fille de personne II dès la deuxième chanson. Le party était instantanément commencé, la pluie aussi, mais cela n’a pas affecté la foule qui, chanson après chanson, demeurait là à se déhancher. C’est une prestation dynamique et véhiculant un message de laisser-aller qu’Hubert Lenoir nous a offert. Son énergie avait de quoi faire décoincer même les plus « matantes » et « mononcles » d’entre nous. Tout y était : la performance du coloré chanteur et la musique jouée à perfection. On sentait qu’il était content d’être avec nous à travers ses nombreuses interactions avec la foule. Dès le début, il a lancé : « Dans le fond, on s’en câlisse de la pluie », encourageant ainsi la foule à demeurer festive. Impossible de passer sous silence sa capacité à garder ses spectateurs alertes. Il a invité des gens à danser avec lui sur la scène, s’est lancé dans la foule en bodysurfing et est descendu sur le parterre se dégourdir avec le public. Le temps de le dire et nous arrivions à la fin du spectacle avec une reprise de Fille de personne, avant de terminer avec de courts passages de I Will Always Love You de Whitney Houston et Good Riddance (Time Of You Life de Green Day), le tout, a cappella. Au final, La Noce a frappé un grand coup en nous offrant Hubert Lenoir dès sa première soirée. [caption id="attachment_63204" align="aligncenter" width="300"] Photo: Charline Clavier[/caption]   We Are Wolves (par Alexandre) [caption id="attachment_63207" align="alignright" width="254"] Photo: Charline Clavier[/caption]   Juste après la fin du spectacle d’Hubert Lenoir, We Are Wolves prenait le relais sur la scène des Ruines. Je m’y suis dirigé, espérant pouvoir me sécher un peu en même temps. Fidèle à leurs habitudes, dès les premières notes, le trio montréalais a livré la marchandise, comme on s’y attendait. L’ambiance à l’intérieur des murs du bâtiment de 1912 accompagnait à merveille les succès rock/électro issus de leurs différents albums pour faire danser la foule. On entendait très bien les instruments même si la scène se trouvait entre quatre murs de pierres. C’était une prestation énergique menée par la fougue du chanteur et guitariste/bassiste Alexandre Ortiz, mais aussi par l’explosif percussionniste Pierre-Luc Bégin. Je dois l’avouer, j’en aurais pris encore. Gabriel Bouchard (par Charline) [caption id="attachment_63209" align="alignright" width="200"] Photo : Charline Clavier[/caption] Pendant qu’Alexandre écoute We are Wolves, on s’échappe quelques instants pour couvrir le show de Gabriel Bouchard présent à la scène de la Marina. L’ambiance y est plus intimiste. Ce soir Gabriel est full band, contrairement à cet hiver lorsqu’il était en première partie de notre légendaire Fred Fortin. Gabriel délivre comme toujours une belle performance. Son style particulier liant la chanson francophone, le rock, le folk séduit la foule. Une atmosphère de grande famille s’installe au bord du vieux port.     Plants And Animals (par Alexandre) [caption id="attachment_63206" align="alignright" width="300"] Photo : Charline Clavier[/caption] Aussitôt la prestation de WAW terminée, on s’en retourne dehors pour finir la soirée avec Plants And Animals. La formation montréalaise était gonflée à bloc pour clore le tout. C’était une découverte pour moi, car je ne connaissais que deux chansons. Leur son parfois expérimental en a peut-être refroidi quelques-uns, car ils jouent à l’occasion à la limite du « faux », mais c’est tellement assumé qu’on se dit que ça le fait. LE moment de ma soirée est survenu juste avant la fin de leur set. Ils commençaient leur dernière chanson, le succès The Lightshow qu’on a reconnu aux premières notes, et c’est alors qu’une pluie torrentielle s’est abattue tout d’un coup. Dans l’espace de quelques secondes, nous étions complètement détrempés, mais cela ne nous a toutefois pas empêchés de danser avec le sourire. C’est après ce moment capoté que nous avons quitté le site, histoire de remettre ça pour le jour 2.  ]]>

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