Flavia Nascimento [caption id="attachment_62800" align="alignright" width="300"] Flavia Nascimento – Photo : Léa-Ly Roussel[/caption] La Brésilienne (sherbrookoise d’adoption) Flavia Nascimento avait la cour intérieure du Musée à elle toute seule (et à son band) pour toute la soirée. C’est ainsi que nous avons droit à un programme en deux parties, au cours duquel Flavia a sorti l’artillerie lourde pour nous faire aller les paillettes : des chansons inspirées de son pays natal qui se dansent seul, à deux ou en gang. Si la foule était plus ou moins nombreuse pour le début du premier set, les curieux et les fêtards ont un à un été attirés par cette femme pleine d’énergie, et la cour intérieure avait son lot de spectateurs à la fin du spectacle. Flavia, toujours près du public, s’est même payé une petite partie de crowd surfing pour terminer sa prestation. Floes [caption id="attachment_62752" align="alignleft" width="300"] Floes. Photo : Nicolas Padovani[/caption] Quoi de mieux que l’électro bien fignolé de Floes pour lancer la soirée sur la scène du 3e étage du Pavillon Lassonde! Habillé aussi sobrement qu’à son habitude, le trio s’est pourtant lancé dans ses pièces avec un dynamisme plus marqué qu’auparavant. Mêlant anciennes et nouvelles pièces, Le groupe a su lentement faire monter l’énergie du public qui s’agrandissait de minute en minute en dosant savamment leurs pièces, tirées autant de leur plus ancien maxi que du tout dernier, « Passionals ». En commençant tout en douceur, avec Shadows puis Last Night (où le chanteur à la voix agile s’est passé de Ghostly Kisses sans difficulté), le point tournant s’est fait sentir sur Uprising, qui préparait la finale : la sensuelle Come Back To Me et l’addictive Elusive. Tous les ingrédients étaient réunis pour que la faune muséale passe un bon moment, et qu’elle le rende bien aux musiciens. Brown [caption id="attachment_62809" align="alignright" width="300"] Brown – Photo : Léa-Ly Roussel[/caption] Le trio familial de Brown et leur beatmaker, Toast dawg, ont succédé au premier groupe tandis que les paillettes et les lumières se faisaient de plus en plus nombreuses. Leur hip-hop mâtiné de reggae et d’autres influences diverses a su faire lever la foule, notamment sur Brown Baby en finale. À d’autres moments, Robin Kerr (le père) imposait l’écoute avec ses mélodies chantées d’une voix poignante et soul lors de brefs accalmies musicales. Malgré quelques moment plus saccadés entre les pièces, l’ensemble coulait bien et il semblerait que le groupe ait gagné en fluidité depuis notre dernière rencontre. Tonstartssbandht [caption id="attachment_62771" align="alignleft" width="300"] Tonstartssbandht. Photo : Nicolas Padovani[/caption] Aimez-vous les grilled cheese? Tonstartssbandht (prononcer Tahn-starts-bandit) a été pour moi la partie Velveeta fondant entre les deux tranches de pain Gadoua que furent Brown et Qualité Motel. Certains argumenteront que la diversité du menu dans l’Espace nord a favorisé les va-et-vient et le bruit des conversations pendant les spectacles, ce qui a peut-être eu pour effet de complexifier la connexion entre foule et artistes. Il suffisait cependant de s’armer d’amour et de tolérance, bref, de mettre la switch à off, pour apprécier l’ampleur de ce qu’avait à offrir Tonstartssbandht, que j’attendais pour ma part avec impatience et qui valait à lui seul une bonne partie du 20 $ déboursé pour cette soirée. Le duo coloré de frères multiinstrumentistes – dont l’un (Andy) joue également aux côtés du fameux Mac DeMarco – ont livré petit à petit leur immense talent à une foule dense et bigarrée. Je pense que la plupart des gens présents y étaient, comme moi, pour les découvrir. Le rock psyché et le noise étant des styles musicaux qui me branchent particulièrement, j’ai été absolument ravie de leur prestation, et même triste de ne pas les avoir vus avant. Ils ont visiblement un don pour créer une bulle autour d’eux, à qui sait les accueillir. On pouvait discerner l’effet hypnotisant des distorsions, des effets d’écho et de l’imperfection calculée de leurs harmonies vocales aux tonalités parfois opposées sur les nombreux corps ondulants tout autour. Pour ma part, j’était tellement en transe après deux chansons que j’ai littéralement fait le saut quand un ami m’a accostée pour venir témoigner de son appréciation du spectacle. Bref, une découverte géniale. Qualité Motel [caption id="attachment_62918" align="alignright" width="300"] Qualité Motel – Photo : Jacques Boivin[/caption] Avec leur projet 100% électronique, les membres de Misteur Valaire avaient en quelque sorte la formule gagnante pour terminer la soirée : entre un DJ set et une performance, Qualité Motel a offert un pot-pourri contenant, outre quelques titres de leur album Motel California, une panoplie de succès populaires entremêlés. De Outkast à Garou, ils nous ont fait danser jusqu’aux petites heures du matin. À la fin, tout le monde s’était échangé – volontairement ou non – une couple de paillettes et de danse moves. 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