Simon Kearney en est déjà à sa deuxième pièce, au plus grand plaisir des spectateurs attentifs qui sont attablés ça et là. Sur scène, le chanteur et guitariste est accompagné par ses deux acolytes habituels : Pépito et «G the king» respectivement à la basse et à la batterie. J’ai le plaisir de reconnaître Hey Man, tirée de La vie en mauve, album que le jeune (mais expérimenté) adepte du rock a sorti en septembre 2015. [bandcamp width=100% height=120 album=2522438999 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small] Il nous déballe ensuite un lot de nouvelles chansons où percent parfois des pièces connues. Entre deux exécutions, Kearney nous raconte l’histoire de ses chansons, nous fait la jasette. On le sent à l’aise autant entre ses pièces que pendant, alors que le groupe lorettain s’adonne visiblement à jouer avec plaisir et intensité. Les nouveaux titres sont un bon augure pour la suite de la carrière de l’artiste. Alors que les textes nous transportent dans différents univers (comme celui d’un appartement duquel un homme regarde les filles ou encore celui d’un poulet amouraché d’un ange), la musique nous surprend. La voix de Simon Kearney, qui s’est renouvelée en puissance et en versatilité, s’en va explorer plus souvent les graves avant d’aller chatouiller les aigües. Spirit en est un bon exemple. On se frotte aussi à des sonorités nouvelles, parfois un peu plus planantes, qui rappellent les The police de ce monde et où se cache un soupçon de Jimmy Hunt. Les mélodies sont accrocheuses sans être fades et laissent toujours la part belle aux impressionnants solos de guitare. Kearney sera en spectacle avec sa bande à Montréal le 22 mars au Matahari Loft en compagnie de Mort Rose. ]]>