4488 de l’Amour, leur récent opus mais, leur première présence sur les planches de l’Impérial, bien rempli pour l’occasion. D’ailleurs, Couteau à beurre, comme sur le disque, a lancé le spectacle attendu avec enthousiaste par un public de tous âges, majoritairement féminin. S’ensuivit une enfilade de chansons nouvelles et plus anciennes par les deux frangines , fort bien accompagnées par le talentueux Gabriel Gratton qui joue de tous les instruments en plus d’ajouter une touche masculine aux chants. La foule est en liesse en attendant les premiers accords de Par le chignon du cou, les pièces de l’album Le Poids des confettis semblant avoir conquis davantage le cœur des spectateurs qui leurs réservent les plus grosses réactions. On aura même droit à un mini-hommage de 2 chansons de Céline Dion, l’idole tant aimée des Sœurs Boulay. Le mélange de douceur et de morceaux plus énergiques est parfaitement dosé tout au long de la prestation. Sur scène, la complicité de la blonde Stéphanie et la brune Mélanie est palpable et contagieuse, se transmettant spontanément aux gens qui en redemandent, un certain Félix y ayant gouté gentiment plus que les autres. Cette belle symbiose profite à l’ainée et la cadette qui se tirent la pipe aisément et osent même le partage de confidences plus intimes à leur public chouchou. Cette chimie coule également dans le mariage d’accords de leurs voix superbement riches et des instruments variés qu’elles maitrisent efficacement. Il faut mentionner la très belle disposition scénique, décor et éclairage chaleureux, à l’image des Gaspésiennes d’origine. En cette semaine post-St-Valentin, il faisait bon de se blottir au chaud dans le réconfort des chansons des Sœurs Boulay, dans l’amour et la chaleur humaine que dégagent ces magnifiques et sympathiques jeunes femmes.