line-up, parce que c’était la récompense d’un groupe local qui persévère dans ce qu’il fait malgré les nombreuses difficultés de la scène émergente. La salle a en effet affiché complet dès 21h15, l’heure à laquelle De la Reine montait sur scène pour débuter la soirée.
De la Reine
[caption id="attachment_35828" align="alignleft" width="242"] De La Reine. Crédit photo : Nicolas Padovani.[/caption] Alors que je me frayais un chemin parmi la masse de spectateurs en sortant du vestiaire, les premières notes du groupe commencèrent à danser dans mes oreilles. De la Reine avait préparé une introduction musicale qui nous amenait lentement vers son monde. J’ai fini par me rendre tout en avant, car à chaque endroit où j’arrêtais pour écouter j’étais malheureusement dérangée par des verbomoteurs qui n’ont d’ailleurs pas démordu de toute la soirée. C’est donc la tête collée sur les amplis que j’ai pu apprécier mon début de soirée. [bandcamp width=100% height=120 album=2724682713 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small track=75382285] Le groupe a livré une performance énergique, un véritable spectacle qui renouvelait les pièces de l’album. Tant pis pour ceux qui n’en ont pas profité, les autres spectateurs (que je pus apercevoir en avant) semblent avoir été conquis. [caption id="attachment_35824" align="alignnone" width="640"] De La Reine. Crédit photo : Nicolas Padovani.[/caption]Harfang
J’ai pu me déplacer vers le premier rang juste à temps pour l’entrée de Harfang, qui fut acclamé par les spectateurs. Dès qu’il eut «cassé» sa première pièce, le groupe décupla d’intensité pour nous offrir un spectacle dynamique et bien rodé. Les musiciens avaient fait le choix judicieux de présenter les titres de Laugh Away The Sun dans le désordre et d’y insérer une ou deux chansons de leur maxi précédent. Résultat : leur prestation n’a été qu’un énorme crescendo vers le bloc final, lorsqu’ils ont joué l’une après l’autre Stockholm et Pleasure. Le public a d’ailleurs débordé d’enthousiasme en entendant ces simples qu’il semblait bien connaître. Disons que je n’étais pas la seule à connaître les paroles. [caption id="attachment_35788" align="alignnone" width="640"] Harfang. Crédit photo : Nicolas Padovani.[/caption] En écoutant l’album, on aurait pu se demander comment les chansons allaient être interprétées en spectacle. La réalisation ajoutait beaucoup d’effets issus du numérique, comme le groupe nous l’avait annoncé en entrevue (que vous pouvez lire ici). Ils ont d’ailleurs été fidèles à leur propos et ont su intégrer ces effets aux pièces, mais aussi aux jeux d’éclairage opérés par Kevin Savard. [caption id="attachment_35817" align="alignright" width="265"] Harfang. Crédit photo : Nicolas Padovani.[/caption] Harfang a terminé la soirée en rappel avec UFO et Exposure, deux pièces tirées de Flood, nous laissant tout de même sur notre faim. Les musiciens, acclamés de plus belle à la fin de leur performance, semblaient être eux-mêmes dépassés par l’intensité des évènements. Ce n’est pas tous les jours en musique qu’on profite du fruit de son travail. [gallery type="rectangular" td_select_gallery_slide="slide" ids="35770,35768,35767,35766,35771,35772,35773,35774,35785,35777,35776,35775,35787,35788,35789,35790,35796,35795,35794,35792,35797,35799,35802,35803,35809,35807,35805,35804,35810,35812,35813,35815,35821,35820,35817,35816,35822,35823,35824,35826,35830,35829,35828,35827,35831,35833,35834,35835,35841,35838,35837,35836,35845,35846,35847,35849"]Tournée Harfang / De la Reine
Cette soirée marquait le début d’une tournée en compagnie De La Reine (visiblement une formule gagnante), qui se poursuivra jusqu’en mars.- JANVIER
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