Sorti le 4 mars dernier, l’album solo de Marie-Ève Roy, Bleu Nelson, propose un univers totalement différent de celui des Vulgaires Machins. Le projet d’album solo ne date pas d’hier. En effet, lors d’un voyage en Nouvelle-Zélande en 2010, Marie-Ève Roy a commencé à écrire son propre matériel. Le changement d’univers musical auquel nous étions habitués avec les Vulgaires Machins s’entend dès la première pièce « Dis-moi tout ». Roy a fait appel au multi-instrumentiste Julien Mineau (Malajube, Fontarbie) pour l’appuyer à la réalisation et à l’enregistrement de l’album. Ce faisant une ambiance feutrée berce les pièces de Marie-Ève Roy. Le style indie-pop va à ravir à l’auteure-compositrice-interprète. L’instrumentation laisse place à la voix de Roy. Elle est feutrée et sous le son d’un Wurlitzer, mais pas trop. Inspirée de The XX et de Julian Casablancas, elle fait son propre monde. On se sent caressé par la musique de Marie-Ève Roy. Golden Bay, c’est un de mes coups de cœur sur l’album. On sent malgré le rythme de la chanson la douleur vécue par l’artiste. La suite la très touchante et intimiste Pleure dans mon cou. On sent la vulnérabilité de l’artiste. Un autre de mes coups de cœur personnels Qu’allons nous faire. Le son vaguement seventy se porte bien aux textes de Marie-Ève Roy. La dernière pièce Sans manteau, est tout en douceur, qui contraste avec son texte aigre-doux. Un bel album solo qui en vaut largement l’écoute. [bandcamp width=100% height=42 album=588414356 size=small bgcol=ffffff linkcol=0687f5 track=841188765] Étiquette: Costume Records]]>