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Garde à vous, par Hôtel Morphée
Mystérieuse, atmosphérique, cette chanson constitue une excellente ouverture pour Des histoires de fantômes, l’album que ce groupe hors du commun a fait paraître plus tôt cette année. Du rêve sous forme musicale.
Get Lucky, par Daft Punk
J’avais pensé mettre une autre chanson de Random Access Memories simplement parce qu’on a assez entendu celle-ci. Touch ou Giorgio By Moroder auraient mérité une place dans cette liste. Mais no bullshit : Get Lucky est une chanson que tout le monde connaît et apprécie (oui, oui, même toi, le hater professionnel!), suffit de voir tout le monde se pitcher sur la piste de danse quand elle joue. Pharell Williams chante avec juste assez de soul, la guitare de Nile Rogers est impeccable et cousins amis français nous ont balancé une pièce déjà intemporelle qui sera toujours bonne dans 25 ans.
Goodbye, Goodbye, par Tegan and Sara
Ah, le fameux virage pop des jumelles Quin! On devrait s’en réjouir. Elles se sont débarrassées de leurs tics les plus détestables et se sont mises à écrire des chansons irrésistibles qui confirment leur grand talent. Tegan et Sara sont lancées et rien ne peut les arrêter.
Home, par Austra
Olympia, le deuxième album d’Austra, est encore rempli de synthé glacial et Katie Stelmanis a toujours une voix qui fait frissonner, mais il faut reconnaître que sur une pièce comme Home, il y a de la vie comme il n’y en a jamais eu dans ce groupe! La flûte aide beaucoup en ajoutant de la chaleur et de l’humanité là où on s’était habitué à une électropop froide et mécanique.
I Can Hardly Make You Mine, par Cults
La guitare de Ben Oblivion est peut-être plus lourde, mais le reste est toujours là : les mélodies incroyablement accrocheuses et la voix de Madeline Follin attirent encore l’attention. Une plus grande intensité qui n’est pas déplaisante.
Je pars au combat, par Guillaume Arsenault
Chanson folk aux airs de western spaghetti. Le refrain, entouré de trompettes et de guitares, est un vrai crochet. Prises au premier degré, les paroles d’Arsenault peuvent sembler simplistes, mais elles peuvent être autant de métaphores qu’il y a de personnes sur Terre. La vie est un combat.
Joy, par Random Recipe
Frannie Holder y chante tout en douceur pendant que Fab surfe sur un flow dont elle seule a le secret. S’applique à à peu près toutes les chansons de Random Recipe, mais ici, le mariage de synthés et de steel drum apporte une touche magique à une chanson qui avait déjà tout pour plaire.
Just Beneath The Surface, par Dawes
Le rock adulte du groupe californien est plutôt méconnu de ce côté de la frontière et c’est dommage, car Taylor Goldsmith est un auteur-compositeur de grand talent qui porte un grand soin à son écriture. Sur Just Beneath The Surface, Goldsmith parle de ce moi qu’on trouve si on creuse juste un peu, mais qu’il est mieux de garder caché. C’est fait avec éloquence, et la musique n’est pas piquée des vers non plus.
Latch, par Disclosure
C’est juste assez rythmé pour danser, c’est juste assez cool pour écouter tranquille. Les frères Lawrence ont frappé un grand coup.
Lies, par CHVRCHES
Je reviens. Je suis parti danser seul, dans mon coin. Oui, c’est de la bonne synthpop. La mélodie est efficace. Le rythme est entraînant. Et puis, cette Lauren Mayberry a une de ces voix!