Mes 50 albums préférés de 2011

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25. Who Are You? – Breizh
Oh, wow! Pour un premier album, c’est du solide! Il faut dire que le morceau d’ouverture, All Lights On, est du bonbon pour les oreilles… un rock atmosphérique et planant qui, faute de pécher par excès d’originalité, est d’une efficacité incroyable. Si jamais je fais une liste de chansons préférées pour 2011, soyez certains que la chanson y sera.
La suite, tantôt rock, tantôt folk, souvent en anglais, parfois en français, est livrée avec aplomb. Parenthèse : il est drôle de voir les nuances dans le jeu du groupe selon la langue utilisée. Seul bémol : le fort accent de Josué Beaucage peut parfois être irritant. Rien qui ne se corrige pas avec un peu de pratique.
Le spectacle du groupe a été un de mes coups de coeur du Festival d’été. Les gars sont déjà très à l’aise après un seul album. Ils ont trouvé leur son, leur voie. Les prochaines années semblent prometteuses pour Who Are You.

 
24. Cults – Cults
Vous savez ce qu’on a eu en quantité industrielle en 2011? Des duos mixtes qui font dans la pop bonbon des années 1960. Vous savez qui s’est démarqué du lot? Cults. Leur pop bonbon est absolument irrésistible et donne autant envie de danser deux par deux que de traverser le continent en décapotable.
On apprécie surtout cette touche subtile de modernisme apportée à leurs pièces sorties tout droit des sixties. À écouter si vous avez besoin de soleil.

 
23. Los Campesinos! – Hello Sadness
Comment définir cette bande de joyeux drilles britanniques? On peut aisément dire que c’est un groupe qui joue à fond la caisse et pour qui une rupture amoureuse équivaut littéralement à la mort (imaginez combien de fois Gareth Campesino peut mourir dans un album…). C’est de la pop indé old school, les tripes sur le plancher et le coeur brisé. C’est triste, c’est sombre, et pourtant, la meilleure chanson de l’album est un hymne presque joyeux (la sublime By Your Hands).
C’est un peu déprimant, mais c’est très efficace. À découvrir.

 
22. M83 – Hurry Up, We’re Dreaming
C’est pas compliqué, avec cet album double de presque 80 minutes, le français Anthony Gonzalez (M83) vient de devenir une star. Lui qui voulait réaliser une oeuvre aussi ambitieuse que Mellon Collie and the Infinite Sadness, des Smashing Pumpkins, voilà que c’est fait. OK. On est plutôt dans l’électro, la synthpop, l’ambient, mais viennent se joindre à ces musiques synthétiques des instruments plus acoustiques (guitare, saxophone).
Hurry Up, We’re Dreaming est un long voyage qui n’est pas toujours facile à faire d’un seul coup. Normal. Comme l’album qu’il vise à émuler, il est difficile de le diriger au complet du premier coup, surtout que les expériences sont des plus variées. Mais comme Mellon Collie, après quelques écoutes attentives, on saisit le fil conducteur de la proposition et on se laisse bercer par la musique jusqu’à bon port.

 
21. The Weeknd – House of Balloons
Quoi? Du R&B? Oui, monsieur. Mais c’est pas n’importe quoi! Le Torontois Abel Tesfaye, mieux connu sous le nom de The Weeknd, nous a offert cette proposition vraiment surprenante, gratuitement, sur son site Web.
On est loin de la R&B bonbon qu’on nous offre la plupart du temps à la radio. The Weeknd, c’est du sexe dur, des drogues dures et un mal de vivre très profond. C’est troublant, c’est dur, mais on s’en fout. On en devient vite dépendant.

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