Sandveiss – Photo : Maxime Beaulieu

Festival d’été de Québec – 11 juillet 2025

12 juillet 2025

Équipe ecoutedonc.ca

Équipe ecoutedonc.ca

Original Gros Bonnet

Par Maxime Beaulieu

Je vais répéter une phrase utilisée hier : Le Festival d’été de Québec n’est qu’une succession de choix, parfois déchirants, entre plusieurs artistes. Encore une fois en ce chaud vendredi, j’avais un dur choix pour débuter ma soirée, voir Thaïs pour la première fois depuis la sortie de son album, elle est après tout une de mes meilleures découvertes de l’année, ou bien voir Original Gros Bonnet pour la première fois depuis la sortie de son nouvel album. J’ai donc opté pour le groupe de rap à saveur jazz qui nous présentait les pièces de « Le vide, la peur, l’éclair », une œuvre complète, dévoilée en trois parties distinctes qui est assez unique dans la rap jeu québécois. J’avais vu O.G.B. au Pantoum au début de l’année et j’avais vraiment capoté sur la performance, plusieurs mois plus tard ça fait toujours partie de mes shows préférés de 2025. Bref, le quintette est tout aussi solide devant le soleil radieux à la scène Hydro-Québec, un public bien familier avec le groupe mais aussi beaucoup de curieuses et curieux se sont massés devant l’Assemblée nationale pour entendre le son original de la formation. Thaïs était sans doute exceptionnelle à quelques pas de là, mais je ne regrette aucunement d’avoir opté pour le groove délectable d’Original Gros Bonnet.

Thaïs

Par Jacques Boivin

« Pauvre Thaïs! » C’est ce que je me disais tout le long de la première moitié de sa prestation drette sous les rayons brûlants de Galarneau, qui ne lui faisait pas de cadeau. La jeune autrice-compositrice-interprète semblait aveuglée par le soleil, qui était carrément à broil. Mais bon, c’est pas ce qui allait empêcher Thaïs de donner une performance remarquable, se promenant d’un bord à l’autre de la scène (en prenant bien le temps de prendre un peu d’ombre en passant – sage décision) tout en chantant les magnifiques chansons pop de « Personne », son plus récent album paru en avril dernier, comme si elle était dans une salle bien climatisée. Même si on cuisait nous aussi, ça n’a pas pris trop de temps pour qu’on se mette à danser nos vies au rythme de cette musique extravertie pour personnes introverties. Cette artiste a un charme fou qui déborde la scène, montrant le grand plaisir qui l’envahit chaque fois qu’elle foule les planches. Et ce plaisir est contagieux. On en prendrait beaucoup plus, mais la prochaine fois, ça sera au frais, à l’ombre, les climatiseurs dans le piton, question de pouvoir danser tout le set sans se déshydrater!

Sandveiss

Par Maxime BEaulieu

Notre deuxième, et dernière, visite sur l’énorme site des Plaines d’Abraham cette année est pour voir le groupe de Québec Sandveiss ouvrir pour Mastodon et Slayer. En plus, ce n’est même pas les premières Plaines pour le band signé chez nos ami.es de Folivora, ayant ouvert pour High on Fire et Megadeth il y a exactement dix ans. N’empêche que beaucoup de personnes ont sans doute découvert le quatuor et sa musique aux sonorités Black Sabbathesques, on ne se le cachera pas, jouer sur les Plaines c’est une énorme opportunité pour les artistes d’ici. Sandveiss a définitivement su saisir cette chance avec une solide performance sans anicroche alors que le site est déjà bien rempli. Le public ne se gêne pas du tout pour partir des moshpits et on peut voir beaucoup de surfeuses et surfeurs de foule. Vous le savez déjà, notre couverture du FEQ est composée majoritairement d’artistes locaux, alors de voir un band métal de Québec sur la scène Bell, même si ce n’est pas SI rare que ça, ça nous rend pas mal fier. Pour la troisième journée de suite : Vive la musique québécoise!

Linka Moja

Par Jacques Boivin

Poursuivons notre petite soirée tranquille au Carré avec Linka Moja, une jeune autrice-compositrice-interprète californienne venue nous présenter ses chansons indie rock teintées de soul. Seule avec sa guitare, l’artiste semble regretter d’avoir laissé son band à ma maison, expliquant à plus d’une reprise que telle ou telle chanson a plus de mordant en groupe. Perso, à sa place, j’aurais rien dit, parce que toutes nues de même, la sincérité de ses pièces ressort davantage. Du beau doux, une belle découverte qu’on a réécouté à la maison (pis c’est vrai que ça sonne ben full band pareil), et une douce reprise de Where is My Mind? qui a fait plaisir à celleux qui ont raté Pixies la veille.

Bibi Club

Par Jacques Boivin

Oh que j’attendais ce moment avec impatience! On a appris, 24 heures plus tôt, que « Feu de garde », le dernier album de Bibi Club, était un des trois albums en français sur la liste courte du Prix de musique Polaris. C’est big, ça l’est encore plus cette année où notre musique est plus célébrée que jamais.

Mais bon, on n’est pas là pour parler album, on est là pour parler show, et celui-ci en était tout un! Le duo composé d’Adèle Trottier-Rivard (voix, claviers et percussions) et de Nicolas Basque (guitare, choeurs) nous a aspiré dans son univers dream-pop à saveur new wave qui lui est si unique, un univers bonbon sûrette, un univers viscéralement doux. C’est parti sur les chapeaux de roues avec quelques-uns des morceaux les plus dansants de « Feu de garde ». Pardonnez-moi, je n’ai pas noté les titres parce que j’avais mon gros kodak à la main, mais sachez que ça bougeait en p’tit péché, qu’Adèle se promenait sans broncher de son clavier au micro, en faisant un détour par les cymbales et autres percussions et que Nicolas ne tenait absolument pas en place, se promenant constamment, ici allant se blottir contre Adèle, là jouant les guitar hero sur un sub. Ça danse doucement le long de la barricade, les retardataires remplissent rapidement la place, la vibe est full bonne. Les éclairages de Flavie Lemée ne sont peut-être pas faits pour un capteur d’appareil photo (j’en ai bavé en maudit), mais pour nos rétines, c’est de toute beauté, un match parfait pour la musique vaporeuse du duo. On s’est laissé prendre au jeu, on a nous-même dansé nos vies, et ce n’est que pendant la très longue et planante Bellini à la toute fin qu’on se rend compte que l’heure a passé extrêmement vite, trop vite, même, parce qu’on aurait continué à danser doucement encore très, très, très longtemps.

Notons au passage cette magnifique reprise de J’arrive à la ville, de la regrettée Lhasa de Sela. Douce et mystérieuse, dansante à souhait, ce cover est un magnifique hommage rendu à celle qui a chanté la même chanson exactement au même endroit il y a vingt ans et deux jours.

Une autre prestation mémorable. Ça commence à en faire beaucoup pour le FEQ, cette année!

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