Velours Velours – Photo : Jacques Boivin

Festival d’été de Québec – 9 juillet 2025

10 juillet 2025

Équipe ecoutedonc.ca

Équipe ecoutedonc.ca

Rau_ze et Ariane Roy (PopUp FEQ)

Par Maxime Beaulieu

Après quelques jours d’absence, les popups du FEQ étaient de retour avec une édition toute spéciale. D’abord on se déplace de l’espace popup sur Honoré-Mercier pour se transporter au deuxième étage du Diamant, dans une grande pièce lumineuse et conviviale. Mais outre le changement de lieu, c’est les artistes de ce popup qui étaient invraisemblables, en effet on pouvait voir l’union unique d’Ariane Roy et de Rau_Ze. Un événement fort couru alors que la foule est présente en grand nombre, avec raison vu ce rassemblement incroyable de deux univers. On a eu droit à deux chansons de Rau_Ze accompagnées d’Ariane puis ensuite deux chansons d’Ariane Roy accompagnées de Rose Perron. Un court moment qui a passé beaucoup trop vite mais qui restera gravé dans la mémoire de tous les amatrices et amateurs de musique sur place. Vive la musique québécoise!

Jeanne Côté

Par Frankie Rose

Assister à un spectacle de Jeanne Côté dehors sous un soleil brillant est vraiment idéal. Même lors du lancement de « Nos routes pleines de branches » au Pantoum en mars, je faisais semblant d’être au bord de la mer à Petite-Vallée, d’où elle vient. La Place d’Youville n’est pas la Gaspésie, mais elle suffit. Jeanne a beaucoup interagi avec la foule, nous emmenant dans son petit univers où l’écriture guide sa vie. Elle nous a fait chanter le refrain de Y peut mouiller et elle a bien mélangé les chansons sombres avec les plus lumineuses. Ma chanson préférée du dernier album est toujours Lève-toi et, c’était encore mieux grâce à la joie qui se lisait sur le visage de Jeanne.

Émile Bourgault

Par Frankie Rose

C’était une soirée de douceur sur la scène Crave ce jeudi. Après Jeanne Côté, on a été accueilli par Émile Bourgault et ses musiciens. Chaque fois que je vois un show d’Émile, j’ai l’impression d’être dans un salon, tout cozy avec mes amis. Pendant l’introduction, dans laquelle Émile et Simon Boisseau jouaient du clavier l’un en face de l’autre, le clavier d’Émile est tombé par terre. Il a fallu quelques instants pour réajuster le support, mais Émile et ses musiciens en ont ri. C’est donc comme ça que le show a commencé et la légèreté a continué jusqu’à la fin. Même les chansons mélancoliques étaient réconfortantes, mais je n’en attendais pas moins.

En décembre dernier, Émile a sorti sa reprise d’Ailleurs avec Louis-Julien Durso. Les deux l’ont chantée ensemble au FEQ, accompagnés par Simon Boisseau au clavier. Leur version de la classique de Marjo est puissante et, en spectacle, elle est encore plus captivante, surtout quand on voit l’intimité entre Émile et Louis-Julien. Le spectacle s’est terminé par Les aiguilles, la chanson la plus ensoleillée et rassembleuse d’Émile Bourgault. S’il y avait des gens dans la foule qui avaient passé une mauvaise journée, je pense qu’ils auraient terminé leur soirée avec un sourire.

Melbourne Ska Orchestra

Par Maxime Beaulieu

Tel un explorateur j’ai navigué entre les différentes scènes toute la soirée. Une chanson ici, deux-trois tounes là, mais lorsque Melbourne Ska Orchestra est arrivé sur la scène Hydro-Québec, il n’était pas question que je bouge de là. Plus de vingt personnes sur le stage et ça n’a pas pris vingt secondes que la foule était conquise. On ne se le cachera pas, je connais bien plus le ska-punk que le ska traditionnel mais j’ai tout de même été rapidement envouté par le leader de la formation et son énergie hallucinante. On assiste à de nombreuses interactions entre ce dernier et le public, il y a vraiment une aura spéciale autour de ce chanteur. On installe même une batterie rapidement pour une pièce où le chanteur s’installe derrière les tambours. Il n’est évidemment pas seul sur la scène, c’est assez rare qu’on ait l’occasion de voir autant de musicien.nes sur un même stage du FEQ, Melbourne Ska Orchestra est tout simplement plus grand que nature. Un gros party de skanking à la place de l’Assemblée nationale, c’était vraiment un spectacle magnifique.

Velours Velours

Par Jacques Boivin

Le soleil est en train de nous dire bonne nuit au moment même où la bande de Velours Velours foule les planches du Carré pour finir cet autre booking parfait de musique d’ici sur cette scène qui est en train de devenir ma préférée de tout le festival. Parce qu’ici, le contact humain, les regards et les sourires complices sont rois et maîtres. On vous laisse les feux d’artifice et les confettis, nous, on choisit la proximité. Et ça tombe bien, parce qu’on est toustes ensemble au chalet de Raphaël Pépin-Tanguay et ses nombreux.ses ami.es, assis dehors, autour du feu de camp, à se chanter des chansons qui nous font pleurer. Parce que comme Velours Velours, « Quand je pleure, je suis content ». Et là, j’étais TRÈS content, comme l’était cette belle foule compacte qui remplissait le site avec une écoute et une bienveillance qu’on aimerait voir tellement plus souvent dans un contexte festivalier. Faut dire que le contexte s’y prêtait à merveille : des chansons douces aux mélodies irrésistibles et aux textes qui valent la peine qu’on y tende l’oreille, une esthétique très « fin des années 1970 » avec ses arrangements très riches et ses harmonies vocales à faire pleurer de joie.

Il y a une chose que je constate depuis le début du Festival : la scène Crave attire (toutes proportions gardées) un très grand nombre de jeunes mélomanes dans la vingtaine. Du maudit beau monde, gentil et bienveillant, des personnes à la fois curieuses et passionnées qui aiment à la folie ce qui se fait ici. C’est pas du nationalisme crasse ou partisan, c’est juste de l’amour pour cette culture riche et diversifiée qui est la nôtre, pour une poésie qui s’écrit et se récite dans les mots qu’on utilise tous les jours. De mon point de vue de vieux X, il y a quelque chose d’extrêmement touchant dans le fait de voir ces jeunes réciter par coeur les paroles de toustes les artistes d’hier, les yeux fermés, la larme à l’oeil, le sourire aux lèvres.

Après une heure bien chargée en émotions, fallait quand même qu’on sorte un peu notre fou, et vers la fin, Velours Velours a sorti son classique L’énorme chien très gentil. C’est tout ce que ça prenait pour que tout le monde pogote joyeusement à l’avant pendant que dans le Weissbiergarten, les plus vieux criaient les paroles avec enthousiasme tout en jouant aux dames.

Et juste au moment où on pensait que c’était fini, Raphaël invite Émile Bourgault, Jeanne Côté et leurs bands respectifs à se joindre à tout ce beau monde pour interpréter, ensemble et avec nous, le refrain de Comme un sage, d’Harmonium, avant de scander très fort un « VIVE LA MUSIQUE QUÉBÉCOISE, SACREMENT! » tellement bien senti que Thierry Larose a dû l’entendre de chez lui à Montréal!

Elle va bien, notre musique. Elle a juste besoin d’être aimée de la même manière que toutes ces petites jeunesses l’aimaient, hier soir.

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