Le 22 mai dernier, direction Le Pantoum pour un autre de ces lancements dont la petite salle du coin St-Joseph/St-Vallier a le secret. Au menu, nous avions en entrée l’énergie punk d’Aster Ponceau, le trio composé de Mona Pillow et de Jonathan et Gabriel Thibault. Ensuite, pour le plat principal, une bonne dose de LAVANDE, qui nous présentait les pièces de « DANGER », un premier album dont nous vous avions déjà parlé il y a quelques semaines. On a de belles photos à vous montrer de cette soirée sur mesure pour les horticulteur.rices, mais juste avant, quelques mots sur chacune des prestations :
Aster Ponceau

Fleur parfaitement adaptée au rude climat québécois, l’aster ponceau pousse un peu partout sans demander la permission de personne. Le trio de Québec est un peu comme la fleur du même nom, prêt à envahir le Québec avec son art qui tire à boulets rouges dans toutes ses directions. Mené par Mona Pillow (yep, le.la Mona qui a collaboré avec nous autres pendant quelques années) au chant, à la poésie et à la folie burlesque pendant que les jumeaux Jonathan et Gabriel Thibault remplissent l’espace sonore avec un mélange de blues et de rock aux accents très punk, le trio est également accompagné par Emma-Louise St-Hilaire, qui a ajouté un peu de doux à cet ensemble rugueux avec ses pas de danse improvisés, mais particulièrement harmonieux. Pendant ce temps, Mona joue les agents provocateurs, autant avec ses mots qu’avec son attitude FTW (et on parle pas de For the Win ici). Si je me fie aux autres rencontres qu’on a eues avec le trio, celui-ci progresse très rapidement, le projet gagne énormément en cohésion. D’ici quelques années, on voit très bien le trio mettre le feu aux poudres un peu partout!
Lavande

Bon, il est clair que je suis fan de LAVANDE, le quintet qui sent le plus bon à Québec! LAVANDE, c’est Léopold Wasungu et Julien Moisan-Labelle à la guitare, Louis-Solem Pérot à la basse, Renaud Belles-Iles à la batterie et Meilo Spear-Lalande à la voix et à l’attitude de rock star. Dès les premières notes de MMDD, y’a aucun doute, ça va être une belle petite soirée indie rock aux nombreuses textures comme je les aime, un trip de band qui transmet son énergie à la crowd qui a juste envie de s’énerver lui aussi. La pâte a vraiment levé avec cette joyeuse bande chez laquelle la chimie opère. Meilo est un.e frontperson super efficace, mais tout le monde met l’épaule à la roue, même Louis-Solem se la joue un peu plus bum que d’habitude. Les guitares de Julien et Léopold sonnent comme une tonne de brique et Renaud est un véritable métronome sur deux pattes.
On était tellement dedans que quand Meilo nous a demandé de nous asseoir quelques instants, pour une interprétation TRÈS sentie de Mélancolie 2000, on était un brin déçu.es, mais on s’est plié.es à l’exercice de bonne grâce, tout ça pour mieux exploser à la fin. On nous a également ressorti Thérèse (le premier simple du groupe… qui n’est pas sur l’album) et quelques morceaux que je ne connaissais pas, mais sinon, on chantait La tour et Fantôme avec enthousiasme pour accompagner le band. Et y’avait Le chat du café des artistes, bien sûr.
Le tout s’est terminé avec le combo Maison-chalet I et II, que j’apprécie de plus en plus au fil des écoutes. Je pense que c’est parce qu’il s’agit d’un beau condensé de tout ce que LAVANDE peut nous offrir, un beau rappel des non moins beaux moments qu’on a vécus pendant la dernière heure.
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