Le 15 mai dernier, l’autrice-compositrice-interprète (et artiste aux nombreux talents) Erika Hagen lançait son premier album solo devant un Pantoum fort enthousiaste. On perd pas de temps, on vous raconte la soirée en quelques mots (et en belles photos).
La Dame Ovale

Pour ouvrir cette soirée on ne peut plus guitare-bass-drum, on a fait appel à La Dame Ovale. Le power trio composé de Claudia Gagné (basse, voix), Jasmin Cloutier (guitare) et Daniel Hains-Côté (batterie) nous a proposé quelques pièces rock influencées autant par la chanson française que les vieilles chansons punk, tout ça en gardant une esthétique sonore un brin garage vintage. Le propos est incisif, le beat donne envie de taper du pied et les riffs sont d’une efficacité redoutable. C’est tout ce qu’il fallait pour que nos hanches se laissent aller, surtout sur des morceaux comme Visage violence, ce qui ne nous a pas empêchés d’ouvrir grand nos oreilles pour des morceaux très « à textes », comme Femme, un cri du coeur qu’on devrait crier en choeur à tous les Andrew Tate de la planète jusqu’à ce qu’ils se transforment en poussière.
Erika Hagen

Après le guitare-basse-batterie de La Dame Ovale, place au guitare-guitare-basse-batterie d’Erika Hagen. Accompagnée d’Émilie Rochette (guitare, choeurs), Louis-Solem Pérot (basse, choeurs) et… Daniel Hains-Côté (batterie – on vous rassure, il a pris une pause entre les deux sets), la jeune artiste multi nous a proposé les pièces de « Pouvoirs magiques », l’excellent album qu’elle vient tout juste de lancer.
Le spectacle a commencé comme l’album, avec un combo très efficace composé des pièces Pas les sous / Aline. Premier constat : c’est fou combien Erika a pris de l’assurance en tant que frontperson. Tsé, la personne qui sait que ses tounes sont bonnes pis que le public va bien les accueillir, qui te donne l’impression qu’elle a du fun sur scène et qui prend le temps d’avoir un p’tit eye contact avec chacune des personnes présentes dans la place pendant que son band te remplit les oreilles de bonne musique (même Émilie se permet quelques p’tits moves de guitar héroïne).
Toute la prestation se déroule dans une ambiance bon enfant, le plaisir est contagieux, que ce soit dans les moments les plus rock ou ceux, plus doux, qui nous donnent quelques petits frissons (allô St-François). Et quand Erika nous propose des nouvelles chansons, on est toute ouïe, et on apprécie l’évolution subtile, mais marquée, entre les « vieilles » tounes et le nouveau stock.
C’était beau de voir que le public connaissait déjà les paroles de pièces comme Anita ou Casse-Gueule (de plus en plus ma préf en raison de son refrain irrésistible). Un public qui était d’ailleurs fort réceptif!
Bref, on a passé une maudite belle soirée.
Galerie photos