Plateau double réussi pour le Grizzly Fuzz, clairement dans mes cordes. Ça fait quelques fois que je remarque que le public ne porte pas de bouchons, et c’est particulièrement difficile pour les tympans en avant de la salle. Et derrière, bien étant un peu plus éloigné, le monde jase pas mal. Suggestion pour le Grizzly Fuzz : offrir des bouchons à l’accueil?
La dystopie d’Annie-Claude Deschênes

Annie-Claude Deschênes (PYPY et Duchess Says) et son acolyte Anthony Piazza (synthé et caméra) apparaissent. Elle débute en électronique pour réchauffer la foule et capter leur attention, les préparer à participer. Pas si docile ni réceptif, elle le défie telle une animatrice de foule, Are you there? L’auditoire vient de comprendre qu’elle s’y adresse et ça répond. C’est parti! Elle descend de la scène et invite un duo à prendre place sur la table réservée à sa mise en scène. Sous la caméra projetant des images glitchées sur la toile. Ça devient assez dystopique comme univers.
Elle a réussi à diviser le public en deux sections pour se hisser un passage, énumérant les possibles offenses des manières de table. Vers la fin, c’est l’animateur de Transmissions Transversales de CKRL qui lui propose un tour sur ses épaules dans le public. Ça y est, un tour d’épaules pour Annie-Claude au milieu d’un public surpris et épaté.
À la fin, elle fait un clin d’œil à son nouveau single Main de fer. C’était court, 30 minutes pour une prestation d’Annie-Claude Deschênes. Libre, elle est rebelle et improvise. On aime!
Choses Sauvages III

Pour Choses Sauvages, on respire dans un univers multicolore aux nombreuses sensations dans lequel on se laisse porter aux couleurs du son.
On est dans un style de musique où il fait bon danser et se laisser porter. Huit sur la scène, on reconnaît Lisandre Bourdages et Olivier Cousineau de comment debord. Il y a aussi Lysandre Ménard qui s’ajoute au noyau sauvage qu’est Félix Bélisle, Marc-Antoine Barbier, Thierry Malépart et Tommy Bélisle. C’est la totale pour honorer le lancement de leur troisième album « Choses Sauvages III ». Il y a des notes délicates, une ligne de basse qui assure, c’est un jeu de tonalité avec les guitares et les claviers à des moments bien calculés. Les guitares et les claviers présentent leur tonalité à des moments précis. C’est du post-punk indie rock, comme on aime.
On revit des moments forts avec la pièce Ariane, qui est accueillie par de grands applaudissements. Il y a l’interprétation mémorable de Chaos initial au côté de Lysandre Ménard. Puis, il y a l’étonnante Level up à l’intérieur chanté avec Rémi Gauvin (de comment debord itou). La proposition du groupe pour le lancement est exceptionnelle. La musique et les styles se fusionnent en mélodies accrocheuses. Ça l’air si facile, tellement c’est complexe. Ne les manquez pas s’ils passent près de chez vous! Leur album est rafraîchissant.
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