Félix Dyotte et Cléa Vincent : De la pop fraîche au Pantoum

PAR

En ce 21 novembre, le Pantoum présente un plateau double qui se complète à merveille dans le french pop : Cléa Vincent et Félix Dyotte. L’amour sera abordé à travers des stations balnéaires, des hésitations, des engagements, de vives douleurs et des beautés réciproques.  

Cléa Vincent : Au carrefour de la romance

Tournant à l’international depuis plusieurs années, c’est la première fois que Cléa Vincent débarque au Québec avec son acolyte et multi-instrumentalistes Raphaël Léger. Le Pantoum a la chance de l’accueillir avant que le duo ne reprenne les airs pour Paris. Leur proposition musicale est une french-pop au goût du jour et qui peut se targuer d’une musique mathématique et romantique.

Avec la prestation de Nuits sans sommeil Cléa Vincent marque le temps avec sa voix cristalline. Dans certaines chansons, elle nous laisse observer des comportements qui se convoitent dans l’art et le désordre de la séduction. Le duo aborde une douce approche féministe sur des airs de comptines. Le public se laisse danser sur des textes qui expriment des non-dits et des hésitations avec Oui mais non. Toutes ses pièces sont accrocheuses et dansantes. On aimerait bien la revoir dans un festival près de chez nous au cours de la prochaine année.

Félix Dyotte : Les mots en petite tenue

Félix Dyotte vient nous présenter les pièces de son plus récent album « Aérosol » paru le 17 mai 2024. C’est aux côtés de Jason Kant que Félix vient nous partager ses compositions. Il débute avec la populaire Bonjour et capte son public avec Stop Idaho et l’attendue Chrysanthème. Tout au long du spectacle, l’auditoire couple son mouvement à la mélodie et la danse.

La plume de Félix est hallucinante, ses textes et ses mots sont une mer de sens. Les tonalités de la voix de Félix sont impressionnantes et ses textes frappent l’imaginaire. Si on est réceptif aux jeux de mots, il peut arriver de perdre le sens général de la pièce et de se laisser aller à d’autres interprétations de mots le temps d’un refrain. Ça se produit lorsque les syllabes changent de tenues avec la force et la tonalité de la voix. C’est fascinant. Vers la fin, Cléa Vincent monte sur scène à ses côtés et ils nous chantent C’est pire et c’est mieux. L’énergie est superbe, la salle est lumineuse et le public en redemande. Le projet de Félix Dyotte offre à son public une belle liberté d’attention, chaque chanson représente un terreau fertile qui gagne à être écoutée plusieurs fois. On aime!

Galerie photos

VOUS CHERCHEZ QUELQUE CHOSE?