Photos : La mélancolie rebelle de Safia Nolin au Pantoum

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Le 7 novembre dernier, je suis allé faire un petit tour dans notre deuxième salon pour assister au lancement du plus récent album de Safia Nolin. Intitulé « UFO Religion » et lancé de façon totalement indépendante, cet ensemble de huit chansons minimalistes sert de retour aux sources pour l’autrice-compositrice-interprète montréalaise.

Et qui dit « album minimaliste » dit également « spectacle minimaliste ». C’est ainsi que, malgré la présence sur scène de moult instruments, Safia s’installe avec Marc-André Labelle (qui a coréalisé l’album) sur le bord de la scène, sans aucune amplification, pour jouer toutes les chansons d’UFO. Tout le monde se tait, le photographe change ses réglages pour ne pas faire de bruit, et après une pièce, tout le monde s’assoit au sol comme dans l’temps du Pantoum en haut. Heureusement que Safia est en terrain conquis!

C’est ainsi qu’on se laisse bercer par Safia et Marc-André au fil des pièces. Le temps passe vite, ce qui ne nous empêche pas de prendre le temps d’apprécier la magnifique voix de l’artiste et le non moins magnifique jeu de guitare de la paire. Et entre les pièces, l’ex-Limouloise prend le temps de jaser, de raconter quelques blagues.

Heureusement pour votre pas très humble serviteur, le spectacle était en deux parties, et pour les vieilles tounes, Safia a invité le reste de son band (Agathe Dupéré à la basse et Laurie Torres à la batterie). On s’est levé, et on a écouté les « classiques » en hochant la tête en approbation.

Ça a passé BEAUCOUP trop vite, ce p’tit show. Parce que oui, on était en terrain conquis, comme je disais plus haut, mais aussi parce que, quand on oublie toutes les distractions des dernières années, on se rappelle très bien pourquoi Safia avait été sacrée « révélation de l’année » au gala de l’ADISQ en 2016. Le talent lui sort par les oreilles, elle sait écrire des chansons qui viennent nous prendre par les sentiments parce qu’elles sont plus vraies que nature, et sur scène, il y a cette spontanéité qui manque tant à cette époque où les spectacles sont tous rodés au quart de tour.

Je vous laisse avec quelques photos de cette belle soirée :

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