Lancement de Myriades : Joyeuse quarantaine!

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Le 3 novembre dernier, je suis allé faire un petit tour sur la Rive-Sud, plus précisément au Vieux Bureau de poste de Saint-Romuald, pour assister au lancement du microalbum « Les bouts d’papier » de Myriades.

Porté par Myriam Noury, ce projet est une réponse tout à fait normale au besoin de changer d’air que plusieurs personnes ressentent à l’aube de la quarantaine. Y’en a qui changent de job, et y’en a qui, comme Myriam, qui se lancent dans le merveilleux « monde du showbiz ». Un pari risqué, mais qui semble valoir le coup!

Avant le show, on peut se faufiler à travers la foule très compacte de et ami.es pour voir de près les aquarelles de Mélanie Major qui se trouvent dans le livre illustré qui accompagne l’album. Des images colorées et ô combien représentatives de cette artiste pétillante!

Le band composé d’Alex Rainville, Antoine Farand et François Réhel monte sur scène. Myriam les rejoint. Et nous voilà dans l’univers de Myriades, un univers où la pop, le jazz et le blues se mélangent.

La voix est assurée, l’artiste est en confiance derrière ses claviers. Pas trop sûr, mais je pense qu’elle n’en est pas à ses premières armes. Sur scène, les chansons adult pop du microalbum gagnent un peu de mordant. Faut dire que l’ajout d’un choeur sur certains morceaux rend l’expérience encore plus spéciale! Le ton est chaleureux, et malgré sa quincaillerie qui l’empêche trop bouger, Myriam n’est pas du tout perdue sur scène, au contraire, même de l’arrière de la salle où j’étais, j’avais l’impression qu’elle jouait du piano pour moi! (OK, ça aide que le VBP est une des salles les plus intimistes de la région, une salle qu’on ne fréquente encore pas assez)

Si vous écoutez attentivement, vous allez remarquer que Myriam a beaucoup de bagout. Ses textes remplis de maturité occupent une place très importante, et ils ratissent large! Il se dégage un grand besoin de liberté à travers ces chansons, qu’elle soit personnelle (Vers un nouveau monde) ou universelle (la très riche Stop the Madness). Au milieu, quelques belles histoires qui valent la peine d’être entendues. Y’a de la belle poésie, de belles images (au sens figuré, cette fois), et tout ça est livré d’une voix très sûre par l’autrice-compositrice-interprète, qui peut compter sur ses musiciens pour ajouter beaucoup de couleur mélodique.

Après un premier set déjà fort garni qui a duré près d’une heure, on prend une petite pause, et voilà Myriam de retour avec son band. Nouveaux costumes, mais plus vieilles compositions un peu plus jazzées.

Moi qui voulais repartir tôt pour ne pas manger trop froid, je suis resté jusqu’à la toute fin, trop heureux de voir qu’il y a encore du monde qui n’a pas peur de se jeter dans le vide à un moment où on devrait être bien confortable dans sa petite case.

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