On a envoyé Maxime et Jacques à Rouyn-Noranda (qui, comme le dit si bien Desjardins, se situe à la frontière entre l’Ontario et l’Union soviétique) pour couvrir la 22e édition du Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue (ci-après le FME). Une édition des plus éclectiques, où la musique feutrée d’Avec pas d’casque côtoyait celle, pas mal plus grinçante, de NOBRO. On vous présente aujourd’hui la deuxième partie de ce long, mais fort agréable périple.
31 août
Grand Eugène
Par Maxime Beaulieu
C’est sous un soleil de plomb que Grand Eugène est apparu sur la magnifique scène de la Ginguette chez Edmund, le Lac Osisko en arrière-plan. La magnifique musique indie-rock aux accents dreampop du groupe est parfaite pour apaiser mon lendemain de veille d’un long vendredi. La foule est majoritairement assise devant la scène tout en faisant preuve d’une écoute exemplaire. La chanteuse Melyssa Lemieux dégage un charisme exceptionnel, elle sourit sans arrêt en chantant, ce qui est vraiment contagieux dans le public. J’avais bien aimé la prestation de la formation au FEQ en juillet mais cette fois-ci le décor féerique du Lac Osisko apporte tellement un niveau de beauté additionnel à un point tel que ce fut un de mes shows préférés du FME.
Gawbé
Par Jacques Boivin
Si y’a une salle que j’aime à Rouyn, c’est bien le QG avec sa mezzanine en super plongée. Si tu te places sur un des côtés, t’as vraiment une vue « su’l side ». Ça tombe bien vu que ma première artiste de la journée était Gawbé et son band de p’tits bums bourrés de talent qui s’y produisaient dans le cadre de la vitrine des disques Dure Vie. Bon, j’vous vois déjà venir : « Jacques, veux-tu ben me dire pourquoi tu vas en Abitibi voir des bands de Québec que tu peux voir toutes les trois semaines? » Simple : parce que dans la salle, c’est pas la même crowd avec les mêmes goûts, ça permet de voir si on aime un.e artiste par peer pressure ou bedon parce qu’on aime vraiment ça. Pis clairement, sans l’influence de mes concitoyen.nes (pour une deuxième fois cette année), je peux le dire sans ambages, j’aime bien ce que fait Gabrielle Côté. Son folk-indie-grunge-rock est vraiment solide. La voix assurée, les riffs solides, la variété dans le rythme, tout est là. Et je suis content de voir, en regardant les gens écouter attentivement en hochant la tête en approbation, que je ne suis pas le seul à apprécier.
Perséide
Par Jacques Boivin
Après le rock terre-à-terre de Gawbé, on passe à celui, beaucoup plus planant, de Perséide. La formation trifluvienne nous a aspiré dans son univers psych-rock aux influences très sixties, aux pièces qui prennent le temps de respirer (c’est le fun, de la musique pas faite pour TikTok, de temps en temps), qu’on aurait très bien pu écouter sans se lasser en traversant le parc de la Vérendrye. Les pièces de l’album « Les couleurs d’été » sonnaient comme une tonne de briques, le chanteur Louis-Philippe Cantin menait la barque avec assurance, les autres membres du band sortaient de leurs instruments des couleurs et des textures qui nous donnaient l’impression de regarder dans un kaléïdoscope, c’était un maudit beau voyage que j’ai hâte de refaire quelque part plus près de la maison.
Paige Barlow
Par Maxime Beaulieu
J’ai connu Paige Barlow au sein de la formation rock psychédélique Solipsisme alors qu’elle est choriste en spectacle, ainsi qu’au sein de son groupe MIELS. J’avais donc très hâte de la voir en solo, j’ai bien aimé les quelques chansons déjà disponibles. On dit projet solo mais c’est en fait six musiciennes et musiciens qui se présentent sur scène pour accompagner la chanteuse aux Mooses, un genre de Chevaliers de Colomb où les grosses 50 se vendent à la pochetée. On est en terrain connu avec François Lemieux de Solipsisme aux côtés de Paige. C’est impressionnant de voir la chanteuse alto originaire d’Atlanta chanter et s’exprimer en français alors que les chansons de « Tabula Rasa » nous font facilement taper du pied tout en se brassant joyeusement la tête. Vraiment un spectacle parfait pour un 5 à 7 qui a su attirer une excellente foule.
Buffet chinois et Lac Osisko
Par Maxime Beaulieu
Après avoir quitté L’Ordre Loyal des Mooses pour le 5 à 7 de Paige Barlow nous voilà déambulant sur la fameuse rue Perreault lorsque mon camarade de CKRL Sébastien Ouellet nous dit rêver d’essayer le buffet chinois local depuis des années. Qui suis-je pour refuser à un adulte la réalisation de ses rêves? Nous nous sommes donc retrouvés, Sébastien, Alex – aussi de CKRL – et moi accoudés au restaurant Hao-Van pour ce qui allait être mon pire repas de la fin de semaine, alors que de l’autre côté du Lac les accrédités, y compris nous, étaient invités au souper des pros. Laissez-moi vous dire que les options véganes sont particulièrement rares dans un buffet chinois rouynorandien. Trois assiettes de patates et de nouilles à la sauce soya plus tard et nous décidons d’aller relaxer au bord de Lac Osisko en attendant les prochains spectacles. L’amalgame de la bouffe tiède salée du buffet et de mon abus de boisson de la veille a donné lieu à un spectacle saisissant, pour citer Les Cowboys Fringants, mon foie a décidé d’être malade et j’ai rejeté un peu plus de déchets toxiques dans le lac à l’arsenic. Mais me voilà fin prêt pour affronter ce samedi soir.
Douance
Par Jacques Boivin
Pendant que Maxime donnait ses offrandes aux Dieux du Lac Osisko, j’attendais patiemment que les portes du très chic Paramount s’ouvrent pour m’abreuver de la succulente Tête de pioche de la microbrasserie Le Prospecteur de Val d’Or… et surtout pour (re)voir Douance, que j’avais vue brièvement au OFF. La gang arrive toute masquée, ça part en beauté avec un bon rock aux accents indie du début des années 2000 (avec une p’tite touche grungy). Avec ce projet, Alexandrine Rodrigue montre à quel point elle a évolué depuis l’époque Chassepareil. Ici, tout est simple, rentre-dedans, WYSIWYG. Autant musicalement que dans les textes, ça déborde de sincérité et de vulnérabilité, ça vient nous prendre dans les tripes, et on se surprend à taper du pied et hocher la tête dans les moments les plus intenses. Sérieux, sur scène, les pièces de l’album « Monstre » peuvent respirer, on sent davantage les émotions dans les lignes mélodiques, et tout ce qu’on a hâte, c’est d’entendre la suite de ce beau projet.
Gab Bouchard
Par Jacques Boivin
D’une Saguenéenne déménagée à Montréal, on passe au Jeannois de Saint-Prime qui a fait de même un peu plus tôt. Dans ce qui était dans un de ses derniers shows avec son Cool Band dans le cadre du cycle « Grafignes », le dynamique moustachu nous a balancé hit après hit avec la solidité qu’on lui connaît. S’il est toujours triste dans ses chansons, il n’en est rien sur scène, où il s’amuse comme un petit fou. Et son Cool Band est tellement solide, difficile de ne pas en profiter pour faire quelques petits pas de danse entouré de jeunes qui connaissent toutes les paroles du Bleuet par coeur.
BoBo OnO
Par Jacques Boivin
Oh boy, je suis passé proche les manquer, ceux-là, y’avait du monde au Pazzo pour voir Nicolas Beaudoin et sa bande de joyeux drilles avec qui il s’amuse sous le nom BoBo Ono! Le « fils de Yoko » était en forme et en voix, et il nous a emmené faire un petit tour dans son univers groovy, dansant, qui nous met en transe tout en dessinant un sourire sur tous les visages présents, qui se sont aussi mis à danser dès les premières glorieuses notes de Tierce Saisie. À noter, la présence de Dany Placard, qui n’était pas là au FEQ because tournée avec Sara Dufour, mais ça tombait bien, Sara était venue donner un petit show surprise en après-midi, alors toutes les pièces du puzzle étaient bien en place. Et ça tombe bien, il est là à l’avant-plan avec Nicolas « Bobo » Beaudoin et Anna Frances Meyer, pendant qu’en retrait, Etienne Barry (claviers), Nicolas Gosselin (guitare, choeurs), Simon Gauthier (basse) et Jonathan Lafrance (batterie) ont peut-être une présence un peu moins envoûtante que le trio infernal à l’avant, mais ils sont diablement efficaces. Y’avait beaucoup de curieux au début, mais y’avait surtout beaucoup de convaincus à la fin. Faut dire qu’il n’y a pas deux pièces pareilles, un voyage avec BoBo Ono, c’est vraiment un all-you-can-eat savoureux où tout le monde peut se remplir la panse.
Loud Lary Ajust
Par Maxime Beaulieu
Je suis normalement celui qui couvre le punk et le hardcore pour ecoutedonc.ca, mais j’ai également une grande affection pour le rap. Alors qu’un de mes groupes préférés de Montréal, Jetsam, jouait au QG, j’ai plutôt opté pour voir le retour de Loud Lary Ajust. Le trio faisait partie de l’ouverture du Grizzly Fuzz, moi j’étais aux Nuits Psychédéliques, le trio devait être au Festif! mais a été contraint d’annuler. Le FME était donc ma dernière occasion de voir LLA à jamais – jusqu’à ce qu’un dernier spectacle et sa supplémentaire soient annoncés au Grizzly Fuzz en novembre. Tout ça pour dire que j’avais vraiment hâte de réentendre les classiques de « Blue Volvo » qui fêtait ses dix ans en plus de tous les autres bangers du groupe culte. Je n’ai aucunement été déçu, les deux rappeurs occupent parfaitement l’espace de la scène, sautant de tous les bords sur celle-ci. On les sent dans une forme exemplaire, particulièrement Lary Kidd qui ne cesse de faire des jokes entre les chansons. Le public pour sa part est survolté, tout le monde connaît les paroles par cœur et c’est une grande ambiance de party sur la 7e rue, c’est tellement facile de voir pourquoi le groupe est considéré comme légendaire dans le rap queb.
Birds in Row
Par Maxime Beaulieu
J’ai malheureusement manqué Radiology et Jetsam en ouverture, mais je ne pouvais absolument pas manquer Birds in Row de Laval. Non pas ce Laval, Laval en France. Le groupe existe depuis une quinzaine d’années mais je l’ai découvert en 2022 grâce à l’album « Gris Klein » qui est sans aucun doute un de mes préférés de cette année-là. Un savant mélange de hardcore, post-hardcore et screamo qui frappe fort comme il se doit. Le trio profite de sa tribune pour lancer des messages de solidarité, d’union et d’espoir entre les chansons, ne manquant pas d’écorcher le paysage politique français au passage. Vraiment un bon concert rempli d’énergie pour le groupe lavallois, si ce n’était pas d’un épuisement post-FME je serais retourné les voir à l’Anti le mercredi suivant. Une formation à découvrir, si ce n’est déjà fait, pour quiconque aime le hardcore et ses dérivés.
Angine de Poitrine
Par Maxime Beaulieu
Un véritable phénomène, Angine de Poitrine s’est présenté à une heure du matin dans un Pazzo bien pacté. Déjà le décor et les costumes noirs et blancs extravagants attirent l’attention, ajoutons à cela la guitare et basse en deux manches qui est jouée à l’aide de pédales de looping et on a tout les éléments réunis pour intriguer et impressionner les différents membres de l’industrie et du public réunis sur place. Sans oublier les rythmes de batterie percutants et hypnotisants pour un son psychédélique entraînant. Le groupe ne parle pratiquement pas, criant des « Angine de Poitrine » de façon gutturale entre les chansons, avec un genre de langage incompréhensible en guise d’un minimum de paroles. Comme si ce n’était pas assez, le duo nous fait faire des signes de pyramides tel une secte, mais tout ça fonctionne tellement bien. Un univers unique avec des chansons incroyables, c’est le temps d’embarquer dans le bateau Angine parce que dans pas long ce groupe va être big.
1er septembre
Safia Nolin
Par Maxime Beaulieu
Probablement la salle la plus remplie dans laquelle j’ai vu un spectacle durant le FME, c’est au café l’Abstracto qu’on a pu voir Safia Nolin pour un deuxième soir de suite en formule 5 à 7. Tellement remplie que même les employé.es du café étaient un peu sous le choc d’à quel point c’était impossible de circuler. N’en déplaise à tous ses (trop nombreux) détracteurs, les spectacles de Safia sont toujours un si bon moment. La chanteuse est tellement candide et attachante qu’on a envie d’être son ami.e. Elle est accompagnée de Marc-André Labelle à la guitare électrique alors que l’ancienne Limouloise s’occupe de la portion guitare acoustique. C’est un moment doux, touchant, drôle et un peu mélancolique mais ô combien apaisant en ce dimanche où la fatigue se fait beaucoup trop sentir. Merci Safia pour ce beau spectacle.
Demain Déluge
Par Jacques Boivin
Hey, j’espère que le monde qui a vu le nom de Benoit Pinette sur l’affiche s’attendaient pas à du Tire le Coyote, parce qu’ils vont être déçus! C’est ce que je me disais en attendant que les portes de l’Agora des arts s’ouvrent pour une deuxième soirée de beau doux où les expérimentations musicales et sonores précédaient une tête d’affiche qui allait nous faire pleurer. Pour les nombreuses personnes qui ne connaissent pas Demain Déluge, c’est le side-project de Pinette et de Marc-André Landry (bassiste d’Antoine Corriveau et de Tire le Coyote, entre autres), et c’est une invitation à se fermer les yeux et à écouter les expérimentations d’inspiration ambient du duo. C’est pas mal différent de ce que les deux artistes nous proposent, Landry pitonne sur ses claviers pendant que Pinette s’amuse avec ses bidules et son carillon (à peu près le seul truc acoustique du show). Le rêve de Benoit, qui consiste à voir quelqu’un s’endormir pendant sa prestation, ne semble pas s’être réalisé (au contraire, y’avait beaucoup d’yeux grands ouverts, les sourcils froncés, montrant une écoute active), mais la proposition mérite qu’on s’y attarde de nouveau.
Avec pas d’casque
Par Jacques Boivin
Truc de pro numéro 18 : si un groupe joue deux fois en deux soirs au FME, choisis la deuxième soirée, t’as pas mal plus de chances de pouvoir entrer et de profiter du show. N’empêche que lorsque Stéphane Lafleur et ses complices sont montés sur scène, tous les sièges de l’Agora étaient occupés, on avait vraiment hâte d’entendre les nouvelles pièces de la formation. Ça tombe bien, parce que le groupe nous a proposé l’intégrale de « Cardinal », le magnifique nouvel album qui allait sortir deux semaines plus tard. Du moins presque, parce qu’il a fallu attendre à la toute fin pour entendre Le soleil se cherche du stationnement dans l’horizon (que Lafleur jouera en solo au rappel). Avec Simon Trottier à la guitare, le groupe nous a présenté les pièces de ce nouvel album qui ne désarçonnera personne, parce qu’on est en terrain connu avec cette lenteur propre aux pièces de la bande à Lafleur qui nous donnent envie de s’abreuver de chacun de ses mots. On réfléchit en souriant quand on écoute Accepter le mystère, une pièce qui se démarque du lot. Le groupe nous a aussi bien gâté avec quelques vieux succès, notamment Derviche tourneur (on a tapé doucement du pied), Les gloires du matin (on a pleuré à chaudes larmes) et Intuition #1 (ça a fait du bien). Le groupe sera à Québec les 24 et 25 octobre prochains (Impérial Bell), mais c’est déjà complet. On nous annonce qu’il y aura une autre représentation au Théâtre Petit-Champlain le 5 mai 2025, mais on vous invite à faire vite, parce que la moitié des billets ont déjà trouvé preneur. Et non, vous ne voulez pas manquer ça. (Est-ce qu’on vient de trouver qui va faire le show à l’aube au Festif? J’veux dire, on a déjà eu Stéphane Lafleur, mais pas le reste du groupe!)
Conclusion
Par Jacques Boivin
Il y a peu d’événements comme le FME. Je sais pas si c’est le fait qu’on est loin de la maison (encore plus que nos collègues montréalais), mais on a l’impression que le temps s’arrête pendant quatre bonnes journées. T’as de la musique pour tous les goûts, le monde est pas juste là pour les têtes d’affiche, ça chante, ça danse, ça boit de la bière, et les Abitibien·nes sont mauditement sympathiques. J’vous avoue que je ne suis pas du genre à courir les événements mondains, je me suis tenu pas mal loin des pros toute la fin de semaine, j’ai préféré tripper avec les locaux, qui sont vraiment des bibittes curieuses prêtes à écouter tout ce qu’on leur offre. J’ai fait de belles rencontres, jasé beaucoup, on m’a dit que le FME, c’était le fun, parce que même si y’a plus de shows à l’année que jamais, l’offre est loin d’être ce qu’elle est dans le sud. J’y ai vu une fois de plus une grande ouverture. Que le monde écoute religieusement pendant les prestations ma foi fort expérimentales d’Erika Angell et Demain Déluge montre qu’ils sont capables d’en prendre. Surtout que ces mêmes personnes vont partir des moshpits à Élégie ou à NOBRO! Aussi, notons le travail acharné de l’organisation du FME, parce qu’organiser un festival de cette trempe aussi loin, prévoir l’accueil d’autant d’artistes, de pros et de médias (et surtout, les accueillir comme des rois et des reines), offrir à tout le monde une tonne de moments inoubliables, beau temps, mauvais temps, c’est loin d’être facile. Pourtant, cette petite gang-là (et ses nombreux bénévoles) le fait avec brio année après année. Merci encore et à un de ces quatre!
Par Maxime Beaulieu
Ouin bien…Rouyn c’est loin! Mais je suis tellement content d’avoir vécu mon premier FME. Un festival dont j’entends parler depuis si longtemps, il fallait absolument le vivre au moins une fois dans ma vie. Et je l’ai vécu un peu comme si c’était mon premier et dernier FME à vie, pas que je ne crois pas y retourner, mais comme on ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve je voulais absolument le vivre au max. J’en ai d’ailleurs peut-être un peu trop profité le vendredi. Sur le chemin vers Rouyn on m’a souvent répété de prendre ça relax pendant la première journée pour ne pas me brûler dès le départ. C’est pourtant ce que j’ai fait mais oups pour le vendredi! Faut dire que lorsqu’on commence à boire à midi autour d’une piscine, c’est facile de perdre le contrôle rapidement. Mille excuses d’ailleurs à Erika Zarya et CHOU que j’ai vu selon mon appareil photo, mais je n’ai pas assez de souvenirs pour faire un retour sur ces spectacles.
Ceci dit, j’ai fait de merveilleuses découvertes en plus de voir ou revoir des coups sûrs, en ordre chronologique voici mes prestations préférées. TVOD, quelle incroyable découverte, je m’en veux presque de ne pas avoir connu ça plus tôt. Kaya Hoax sur le bord d’une piscine au party Bonsound, quelle vibe impeccable. Galaxie, parce que c’est un des meilleurs bands rock du Québec de tous les temps. Grand Eugène, là aussi la vibe et le décor y sont pour beaucoup et maudit que j’aime leur EP. Loud Lary Ajust, parce que c’est l’un des meilleurs groupes rap queb de tous les temps. Et pour finir Birds in Row parce que c’est un band tout simplement incroyable. Ça fait déjà trop à nommer pour des coups de cœur, mais j’ai vraiment trippé à pas mal tous les shows que j’ai vu. Un gros merci à l’organisation du FME pour le festival exceptionnel et l’accueil hors pair, je suis un grand fan du service de navettes d’ailleurs. Des remerciements supplémentaires au Horizon Thaï pour les excellentes options véganes, au flûtiste public surprise devant le St-Exupéry, au dépanneur Chez Gibb pour l’excellent choix de bières et l’apparition de l’expression « gibber ». Et pour terminer j’envoie du gros love à notre équipe CKRL X ecoutedonc.ca X Sors-tu composée d’Alex, Jacques, Maude, Sébastien et moi avec laquelle j’ai tellement eu de fun. Au revoir Rouyn, à la prochaine, peut-être.