Par Marie-Ève DUchesne et Jacques Boivin
Pour cette deuxième soirée de son festival maison, Le Pantoum a fessé fort avec quatre artistes groupes qu’on connaît très bien (en fait, on a parlé de tout ce beau monde-là au moins une fois depuis juin). On comprendra donc que les festivalier.es ont eu beaucoup de plaisir!
Artiste E
En ce vendredi soir, une faible bruine rendait nécessaire de porter l’imperméable et de protéger sa caméra. Même s’il a vendu la mèche, cet artiste a ouvert la soirée avec la pièce avec la plus longue de son dernier album. Les fans étaient présents et chantaient tels une magnifique chorale, une chorale du parking du Pantoum, si on veut. L’artiste dont le nom finit avec une fleur a pigé dans son premier album d’un nom de variété de melon pour notre plus grand bonheur. On s’est croisé les doigts par la suite que la pluie arrête pour les prochains artistes.
Groupe F
Ce trio a enflammé les planches avec Weezer et les Foo Fighters depuis la sortie de son album. Les trois musiciennes ont énergisé la foule par leur présence, nous tenant dans le creux de leur main. On pouvait facilement dire que nous étions amoureuses d’elle. J’ai pris une pleine dose de rock, avec quelques moments de heavy metal dans la figure. J’en aurais pris encore plus, mais on avait un autre groupe qui ne nous a pas mis dans la lune.
Groupe G
Le parterre du parking pantoumien s’est transformé peu à peu en mosh pit et en plancher de danse. C’est une formation rock garage de Québec qui était responsable pour notre déhanchement, qui aurait pu faire danser les gens enterrés au cimetière St-Charles. Un petit breuvage froid à boire tout en ayant un brain freeze, quelqu’un, oui, ce groupe a une chanson sur ça! Notre quintette a vêtu ses plus beaux moniteurs d’ordinateur pour entonner une chanson sur les applications de dating tout droit sorti des années 1980.
Groupe H
Quand on a vu ze bassiste, la saxophoniste et le batteur monter sur la petite scène intérieure pour cet after qui s’annonçait très chaud, on a compris tout de suite à qui on avait affaire. Devant, au centre, on se faisait dévisager par une personne qui semble tout droit sortie d’un monde qui n’existe pas. Puis il apparaît, à notre grande surprise, vêtu de noir (sauf son veston 50-50). On regarde autour de nous, hum… ça va être intéressant parce que la crowd est pas la même que d’habitude. Pas grave, on est au Pantoum, même si on connaît pas l’artiste, on va se laisser emporter. C’est pas comme si cet artiste et les magnifiques personnes qui l’accompagnent à la danse allaient nous en laisser le choix. On est tout de suite aspiré par les rythmes pop funky jazzy newwavy, on se surprend très rapidement à danser nous aussi. La basse est tranchante, la batterie est énergique, le sax est chaud. Les habitué.es remarqueront que les pièces les plus récentes (un EP s’en vient dans les 30 prochains jours, me dit-on) ont un petit côté plus organique. On disait que ça n’allait jamais arriver… pourtant, on voit déjà son existence!
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