Festival d’été de Québec – 12 juillet 2023

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Bon, enfin un peu de beau temps après deux soirées très humides (chacune à sa façon). Une soirée où on s’est beaucoup promené pour se faire une programmation à notre goût. Un peu de rock, un peu de dance et un soupçon de musique très métissée. De quoi combler le mélomane qu’est votre pas très humble serviteur qui vient de se faire abandonner par sa gang qui couvre un autre festival pas très loin d’ici.

Fuudge

Par Jacques Boivin

Comment passer à côté de cet incontournable du rock québécois? On a eu droit à une version très condensée du show du quatuor montréalais mené par un David Bujold visiblement en forme. Yep, ça y allait au toast, les ami.es! D’ailleurs, Bujold n’a pas beaucoup parlé, préférant mettre l’accent sur les pièces de « …qu’un cauchemar devienne si vrai » et quelques autres vieux classiques. Si les jeunes à l’avant, visiblement plus fans de Lamb of God que de rock québécois, semblaient un peu moins réceptifs que ce qu’on voit d’ordinaire à un show de Fuudge (j’aurais dû traverser la barricade et partir un moshpit pour brasser ces petits snobs), de mon côté, j’ai tiré énormément de plaisir de cette prestation sans temps morts. David a manié la guitare comme un dieu, as usual, et Pierre Alexandre, Olivier Laroche et Vincent LaBoissonnière ont été solides comme trois rocs. On appelle ça « toute donner ».

Debbie Tebbs

Par Jacques Boivin

Après ma bonne dose de rock apocalyptique, je suis allé faire une petite saucette du côté de la soirée électro, alors que c’était encore facile d’entrée sur les Plaines. C’est Debbie Tebbs qui avait la lourde tâche de commencer le party, et à ce qu’on a vu pendant les 10 minutes qu’on a pu rester avant de repartir à la course, celui-ci était déjà en train de lever. Faut dire qu’avec ses sélections pleines d’énergie, il était difficile de rester de glace. Il y a aussi eu quelques invités, dont un certain Jacobus qui est venu rapper avec son gros accent acadien devant une foule déjà très enthousiaste.

Blick Bassy

Par Jacques Boivin

Bon, on a coché les cases « rock » et « dance » de notre liste de tâches, il est temps d’avoir un peu de doux dans notre soirée, et pour ça, il n’y avait rien de mieux que la prestation de Blick Bassy. La proposition du Camerounais était fort originale : vous prenez l’univers sonore et la mélancolie d’un Bon Iver, vous y ajoutez quelques beaux soupçons d’afro-soul, et voilà, vous avez de la maudite belle musique. Après les torrents de décibels subis plus tôt en soirée, cette douceur, qui se voulait aussi une façon toute bienveillante de passer plein de messages sociopolitiques, a fait le plus grand bien à l’âme. On aurait peut-être juste pris un peu moins de basses fréquences à l’avant.

Sudan Archives

Par Guillaume Pepin

Sudan Archives en a surpris plus d un à la scène Hydro Québec. Seule en scène accompagnée de beatbox et de son violon, Brittney Parks, originaire de Cincinnati, à sorti l’artillerie lourde dès le début de sa prestation. Attitude pop hyper sexy, voix soul puissante et agile sur des beat électro et R&B. Sudan Archives a enchaîné tous les gros titres de son dernier album « Natural Brown Prom Queen » et de son premier album « Athena » avec une energie constante et contagieuse. Seul bémol, une balance de son qui faisait perdre parfois voix et violon au profit des grosses basses incluses dans sa production. Malgré tout un moment d une grande intensité qui a fait danser la foule hypnotisée par une présence impeccable!

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