P’tit Belliveau, Peanut Butter Sunday et Blesse à l’Impérial Bell : Un méchant party!

PAR

blesse

C’est ce trio montréalais qui avait la tâche de casser la glace pour notre party presque 100 % acadjonne du 13 avril à l’Impérial Bell. Le projet musical d’anciens membres de Zen Bamboo avait déjà plusieurs fans dans l’assistance et s’en est fort probablement fait d’autres à la suite de leur performance. Alternant entre le rock électro à la sauce Indochine sur perle plastique et l’indie rock dans des pièces comme amour aride et creusercreuser, blesse nous a montré toute l’étendue de son talent et de son charisme.

Peanut Butter Sunday

Les quelques minutes qui séparaient blesse et Peanut Butter Sunday ont suffi pour amasser plus de personnes devant la scène et faire monter la température ambiante.

J’avais très hâte de voir ce groupe performer, que j’avais manqué au dernier Phoque OFF, et je n’ai pas été déçue. Dès les premières minutes de la performance, la foule s’est laissée embarquer, en chantant et en sautant. Entre deux anecdotes des musiciens sur la bière et sur leurs chums, teintées par l’accent de la Baie Sainte-Marie et pleins d’humour, le party était amorcé. Le quatuor, mené par Michael Saulnier, était en pleine forme, et prêt à tout donner sur scène. Ainsi, les chansons de « Quoi-ce qu’y a pour souper? » ont été livrées avec une énergie sans cesse renouvellée. Le sourire aux lèvres, ils ont terminé leur tour de piste par Soleil.

P’tit Belliveau

Sur scène, des projections à l’humour décalé de combats de lutte avec le visage du P’tit Belliveau ont d’abord attiré mon attention et quelques rires.

Ensuite accueilli par son nom scandé par la foule, comme ça a été le cas Festival d’été, le groupe de P’tit Belliveau a débuté avec L’eau entre mes doigts. Armé de son banjo, il a enchaîné plusieurs pièces de « Greatest Hits Vol. 1 » et de son plus récent album, « Un homme et son piano ». L’énergie des musiciens qui accompagnaient P’tit Belliveau était contagieuse et incomparable. Avec Moosehorn Lake, on a décollé en direction d’un party dans un chalet de la Baie-Sainte-Marie.

Soudainement, prise d’un fou rire, je me suis tournée vers Étienne, qui m’accompagnait ce soir-là : vers l’avant de la scène, des spectateurs avaient apporté quatre cuillères, qu’ils ont sorties l’une après l’autre pour accompagner les musiciens. Entre les bodysurfers et les drapeaux acadiens de différentes grosseurs, il y avait une atmosphère de fête. Encouragée à chanter pour Mon drapeau Acadjonne vens d’Taiwan, la p’tite chorale de la salle ne s’est pas laissée prier pour embarquer, et ce à plusieurs reprises.

Lupines a permis à la foule de constater les talents de violoniste de Jacques Blinn et la maîtrise de la mandoline de Guyaume Boulianne, lors d’un moment de musique plus traditionnelle encore plus long que celui de l’album.

En guise de rappel, P’tit Belliveau a fait sa reprise de Last Resort de Papa Roach et J’aimerais avoir un John Deere, accompagné d’une projection de tracteur de cette marque. La véritable pièce de résistance, et qui a clôt notre soirée, était Income Tax.

Si P’tit Belliveau passe par chez vous, c’est définitivement un spectacle à voir (ou à revoir).

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