PHOTOS : Natation (+ Alexandra Lost) – Maelstrøm Saint-Roch, 2 novembre 2019

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Le 2 novembre dernier, nous avons enfin eu la chance de recevoir les gagnants des prix Pantoum et ecoutedonc.ca au Cabaret Festif! de la relève 2018. Ça faisait longtemps qu’on essayait de s’arrimer, ça marchait pas pour toutes sortes de raison, puis tout à coup, paf, les astres se sont alignés.

Pour notre plus grand plaisir!

On a eu la bonne idée d’inviter Alexandra Lost pour ouvrir la soirée. La troupe casimiro-pantoumienne est venue nous présenter quelques-unes de ses nouvelles compositions, toujours aussi chargées de synthétiseurs, mais le côté pop a été grandement développé. La voix de Jane Ehrhardt sonne un peu moins « folk » (en gros, elle se lâche lousse, pour notre plus grand plaisir) et le jeu de guitare de Jean-Michel Letendre-Veilleux (Jim… ou Jean-Mi… pour les intimes) s’intègre parfaitement aux couches de synthétiseurs d’Ehrhardt et d’un Simon Paradis ben tranquille dans son coin, mais toujours aussi efficace.

Ensuite, Natation a trempé son gros orteil, enfilé son maillot de bain et plongé dans l’action, au plus grand plaisir des fans du groupe qui sont parfois venus de loin pour se faire splasher d’amour et d’indie rock. Le quatuor, qui commence à avoir un répertoire pas mal riche, nous a offert des morceaux de ses albums et EP précédents (toujours un plaisir d’entendre Problem With Chillin’ et Last Summer), en plus d’en profiter pour essayer quelques nouveautés qui nous ont montré que la pause des derniers mois n’a pas rouillé le groupe.

Si les habitués dansaient avec un sourire fendu jusqu’aux oreilles au son des pièces new-wave disco-punk humides du groupe, ceux qui en ont eu le plus pour leur argent, c’étaient ceux qui en étaient à leur première expérience (sans flotteurs). Fallait voir les yeux ronds comme des trente sous, les visages à la fois surpris et extasiés par les mélodies et les rythmes irrésistibles de Natation. On a un pied dans les années 1980, un autre en 2019, pis on a du fun.

Si Luke Major prend plus souvent qu’autrement le devant de la scène (surtout qu’Olivier Legault avait perdu sa voix – le pauvre avait l’air désemparé, mais bon, en même temps, il en a rajouté une couple de couches avec sa basse), Natation, c’est un relais quatre nages, et Nicolas Godmaire (batterie) et Alexandre LeBlanc (synthétiseurs) étaient aussi visibles que les deux autres grâce à leur énergie contagieuse (LeBlanc est à lui seul tout un show, sautillant constamment pendant qu’il caresse ses claviers, pendant que Godmaire en faisait un peu plus que d’habitude pour couvrir l’absence de voix de Legault).

Difficile de rester indifférent devant une offre aussi rafraîchissante.

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