Le Sacrilège
18 h 30 : JEANDO
[caption id="attachment_62964" align="alignright" width="300"] JEANDO – Photo : Jacques Boivin[/caption]
C’est sous une chaude brise estivale qu’aura « officiellement » été lancée la quinzième édition du OFF par la prestation d’un trio de cordes parfaitement indiqué pour l’occasion. Les ballades franco de JEANDO, tantôt chantées tantôt slammées un peu à la façon Bernard Adamus, voyagent entre le folk et le reggae. Les airs, sont simples, mélodieux et racontent chacun une petite tranche de vie, tels que Le shack à souvenirs ou Tuxedo. On oublie très vite les petits accrochages dans l’interprétation, les gars étant bien que trop sympas et visiblement pas stressés pantoute par la vie. On se sentait presque dans leur local de pratique, une petite bière à la main (il doit faire aussi chaud!). On a apprécié les échanges conviviaux et imagés, parfois très comiques, entre eux et le public tout au long de leur spectacle au Sacrilège. Belle façon d’amorcer les festivités!
(Tatiana Picard)
Complexe Méduse
20 h : Harfang et le quatuor Orphée Ce sont les cinq gars de Harfang qui ont fait retentir les premières notes dans la Salle Multi du Complexe Méduse. Le public était déjà au rendez-vous, attentif, chaleureux. Avant l’arrivée du fameux quatuor à cordes, le groupe s’est lancé dans un set efficace : Exposure, Lighthouse et la solide Stockholm en guise d’intro, ça réchauffe une atmosphère. Ces dames du quatuor Orphée ont ensuite pris place aux côtés de ces messieurs tout juste à temps pour Kneel, dont les premières notes, planantes, m’ont justement évoqué le son des orchestres qui s’accordent. C’était peut-être un signe avant-coureur de l’harmonie qui allait se ficeler entre les deux parties. Après chaque pièce, d’ailleurs, ils se regardaient d’un air complice. [caption id="attachment_62987" align="alignright" width="300"](Marie-Ève Fortier)
21 h : DF [caption id="attachment_62959" align="alignleft" width="300"](Tatiana Picard)
21 h 45 : Joe’s Garage En guise de grande finale de cette soirée d’ouverture, on nous présentait Joe’s Garage, l’opéra rock composé par Frank Zappa et sorti en 1979. Jamais joué dans son intégralité jusqu’alors, le défi – de taille – a été relevé par 13 musiciens de la Ville de Québec… et ça nous prenait des multi-instrumentistes à part de ça! Chaque musicien s’est vu attribuer un rôle dans l’histoire rocambolesque et satirique de Zappa (que vous pouvez aller lire ici, pour aider votre compréhension de cette œuvre éclatée) en plus d’interpréter une partie musicale du concert. En ce sens, ils incarnaient tous à leur manière ce qui s’est avéré être le vrai personnage principal : la musique. [caption id="attachment_63006" align="alignleft" width="300"](Marie-Ève Fortier)