spotté les points d’eau, et vu des shows mémorables. Ce soir, on tombe vraiment dans le vif du sujet avec un auteur-compositeur-interprète légendaire sur les Plaines et une pléiade d’artistes en tous genres sur les autres scènes de la haute-ville et les salles de Saint-Roch.
Commençons tout de suite avec l’incontournable :
Neil Young
Que dire de plus? Rien, sinon qu’après des années d’efforts, les gens du FEQ ont réussi à convaincre le grand Neil Young de jouer sur les Plaines d’Abraham (21 h 30). Un vrai rockeur. Un rebelle qui n’en fait qu’à sa tête depuis le début. Une voix de ténor (presque) incomparable. Et surtout, un gars qui ne joue pas souvent dehors, mais qui donne tout ce qu’il a, jusqu’à ses tripes, lorsqu’il le fait, tel un Springsteen.
Les deux premières parties vont aussi nous en mettre plein les oreilles. Tout d’abord, Lukas Nelson & Promise Of The Real (19 h) ouvrira la marche. Nelson et ses comparses, pleins de talent, accompagneront également Young sur scène. Pas besoin de vous dire que l’audiomètre va être dans le rouge. Ensuite, Kurt Vile & The Violators (20 h) n’ont pas besoin de présentation : à l’avant-scène de l’indie rock, avec ses anciens collègues de The War on Drugs (qu’on va pouvoir voir dimanche), Vile propose un rock qui peut autant pencher vers le folk et le blues que vers le psychédélique.
À découvrir…
Au Parc de la Francophonie, la pop sera à l’honneur : Tout d’abord, le Canadien
Langston Francis (19 h) conjuguera le hip-hop, l’électronique et le jazz, pour le plus grand plaisir des amateurs de pop qui repousse les limites. Ensuite,
Geoffroy viendra de son côté brouiller les pistes avec sa pop inspirée autant du folk que du trip-hop. Enfin,
Bonobo terminera la soirée avec une pop électro apaisante qui fait bouger lentement vos bassins.
À place d’Youville, la tête d’affiche
Matt Holubowski sera précédée de deux gagnants de prix FEQ. Tout d’abord,
Rebecca Noelle (Prix FEQ – Ottawa Bluesfest) proposera sa pop teintée de soul, puis le français
Apollo Noir (Prix FEQ – Printemps de Bourges) nous emmènera du côté d’une électro « à l’image de sa palette d’influences qui vont de Vangelis à Sonic Youth, de Black Sabbath à Jean-Michel Jarre ».
Sur la scène Fibe, la prolifique Américaine
Liza Anne, qui à 23 ans a déjà trois albums à son actif, semble une très belle découverte pour les amateurs de pop indépendante. Elle sera suivie de
Scott Helman, un Canadien qui fait dans la pop à la Shawn Mendes. Enfin, à 20 heures, si vous avez manqué
Altin Gün hier, voilà votre chance de vous reprendre. Plongez dans la Turquie des années 1970. Ça vaut vraiment la peine.
Au Théâtre Petit-Champlain, les amateurs de jazz seront servis une fois de plus avec
Ala.Ni, sa couleur et sa voix incroyable. Vous allez comprendre pourquoi Damon Albarn (Blur, Gorillaz) l’aime tant.
À l’Impérial Bell, au frais et au sec, on pourra voir l’avant-folk de
Mappe Of (qu’on compare un brin à Bon Iver), la folk-pop du Britannique
Passenger et le funk fun fou de
Forest Boys (les gagnants des Apéros FEQ 2018).
Soirée éclectique à L’Anti avec
Go Great Guns (17 h), qui se spécialise dans le punk-rock,
Lockwell (19 h 30) et sa pop pleine de soul, ainsi que le collectif folk-punk vancouvérois
The Dreadnoughts (22 h). Avec les Forest Boys à l’Impé, la basse-ville sera on ne peut plus festive!
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