Woodwolf
Golden Road (par David Paul Seymour)[/caption]
J’ai entendu et vu Woodwolf pour la première fois au Grand Tintamarre de Tadoussac en 2015 quand j’y jouais moi aussi avec mon groupe. Ils étaient trois à l’époque, et j’avais vraiment trippé sur leur prestation.
Ils sont originaires de Québec et constituent un duo depuis l’automne 2015. Fred Moffet, chanteur et guitariste, a rencontré Alex Boutin, batteur, et d’un commun accord, ils ont décidé de garder cette formule. Ainsi se sont-ils équipés de matériel pour « sonner » plus large. Je n’ai pas pu les revoir en spectacle depuis, mais j’ai lu beaucoup de commentaires de gens vraiment surpris de constater à quel point c’était pesant même s’ils ne sont que deux. Ils se décrivent comme étant un « duo puissant et mystique constitué de différentes influences telles que The Doors, Nirvana et Led Zeppelin » .
Golden Road est le premier album complet de la formation et il est paru le 8 juin dernier. Il a été enregistré majoritairement par David Lizotte à son studio. Les pistes de batterie ont toutefois été prises au studio Sonum dans la grande salle qui leur a permis d’obtenir un son plus large et naturel, comme ils le désiraient. Un premier EP de trois chansons, The Hunt, était paru quelques années avant, en mars 2014.
Golden Road (Chapter 1) et Golden Road (Chapter 2) s’enchaînent et nous donnent immédiatement l’heure juste sur ce que l’on s’apprête à écouter pour le reste de l’album. Les fans de rock seront assurément rassasiés. En entendant les chansons défiler les unes après les autres, je n’ai pu m’empêcher de penser également à ZZ Top ou George Thorogood pour ce qui est des sonorités de la guitare et à The Doors pour la voix. Chacune des chansons est bien construite, même s’ils ne sont que deux. Les effets sont bien choisis et demeurent fidèles aux inspirations du groupe. Les riffs sont élaborés, originaux et diversifiés d’une chanson à l’autre. Pour les plus tendres, seulement une ballade, soit Who Cares, figure sur l’album, qui se termine par Golden Road (Chapter 4), une outro entièrement instrumentale et psychédélique.
Au final, Woodwolf nous offre un album coulé dans le rock (ben oui, publicité gratuite) pleinement assumé qui saura satisfaire les fans de ce genre de tous les âges. Ça sonne la tonne de brique! Aucun spectacle n’est prévu pour le moment, mais en attendant, il est possible d’écouter leur album au complet sur leur Bandcamp et de visionner leur vidéo pour Flower of life.
Bonne écoute!
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