C’était un concert à ne pas manquer et que j’attendais de pied ferme : The Barr Brothers et Helena Deland à l’Impérial Bell. Les deux groupes ont joué devant une foule compacte et conquise d’avance. [caption id="attachment_56282" align="alignright" width="200"] Helena Deland – Photo : Charline Clavier[/caption] L’artiste Helena Deland était la première partie du groupe indie montréalais. On ne pouvait demander meilleure combinaison musicale pour celle qui ouvrait pour la dernière fois avec The Barr Brothers. Le parterre était attentif à la jeune auteur-compositrice-interprète, accompagnée par Agathe (basse), Francis (batterie) et Alexandre (guitare). Ce dernier a servi de toile pour les paroles d’Helena Deland. Les éclairages, tantôt tamisés, tantôt pointant sur le rose, ont servi de décor au groupe. La douce et charmante voix a charmé et fait battre plusieurs coeurs. Helena Deland en a profité pour faire plusieurs nouvelles compositions provenant de From the Series of Songs « Altogether Unaccompanied » Vol. I & II et de son EP Drawing Room, dont Baby. Je les attendais, les Barr Brothers, depuis l’annonce de leur spectacle : l’attente aura valu le coup. Nouvellement en formule duo suite au départ de Sarah Pagé, ils ont réussi à changer leur univers sonore. Ce qui frappe avant leur entrée sur scène est le nombre de guitares, d’instruments et de pédales qui s’y trouve. J’étais loin de me douter qu’ils seraient tous utilisés. [caption id="attachment_56291" align="alignleft" width="300"] The Barr Brothers – Photo : Charline Clavier[/caption] De petites lumières étaient placées sur la scène, ajoutant à l’atmosphère feutrée du spectacle. Sous une salve d’applaudissements, Brad et Andrew Barr, accompagnés par trois autres musiciens, ont débuté le spectacle avec Radio Silence et Defibrillation du nouvel album. Quelques projections au mur permettent de se concentrer sur la musique. Dès les troisième et quatrième chanson du groupe, soit Hideous Glorious et Look Before It Changes, c’est le talent de Brad Barr et de ses acolytes qui me frappe. Une longue improvisation rehausse les deux chansons. The Barr Brothers poursuivent avec Queen of the Breakers. La disposition circulaire de la scène me permet d’apprécier et de voir chaque musicien. Notons Andrew Barr à la batterie, qui ajoute sa couleur et qui sert de fondation pour les paroles et la musique. Chacun des membres du groupe a poussé les limites de ce spectacle à l’Impérial Bell pour en donner plus à la foule, qui leur a retourné à merveille. [caption id="attachment_56290" align="alignright" width="300"] The Barr Brothers – Photo : Charline Clavier[/caption] Even The Darkness Has Arms, une de mes préférées sur l’album, a bénéficié du talent des musiciens accompagnant le duo. En particulier, le musicien derrière la lap-steel et celui à la contrebasse et à la basse ajoutent de la profondeur là où la harpe était jadis. Les chansons How The Heroine Dies et Song That I Heard ont été des moments forts du spectacle par la justesse de l’émotion autour d’un micro éclairé de lumière dans l’obscurité totale. Visiblement émus, les gens du public en ont redemandé et ils ont vu, en retour, le groupe s’exécuter pour leur seul plaisir. En rappel, The Barr Brothers ont joué Beggar in the Morning, un de leurs succès, qui avec le temps est toujours aussi beau. La foule a participé dans le couplet avant le refrain. En somme, le groupe est à voir en spectacle pour leur talent et leur aisance sur scène. Même si j’avais espéré entendre quelques chansons des albums précédents, The Barr Brothers est définitivement à voir. [gallery link="file" td_select_gallery_slide="slide" ids="56273,56274,56275,56276,56277,56278,56279,56280,56281,56282,56283,56284,56285,56286,56287,56288,56289,56290,56291,56292,56293,56294,56295,56296,56297"]]]>