Talfast – Photo : Alice Chiche / Le Pantoum[/caption]
Talfast
Décrire l’ambiance d’une prestation de
Talfast, ouvrant pour Bad Dylan, n’est pas l’exercice le plus facile en ville. Néanmoins, la paire Bas-Laurentienne nous en met plein les oreilles. En toute humilité stylistique, je dirais que leurs épopées musicales gigotent entre le «chiptune» futuriste et le «Dubstep
».
«Je sais pas si vous avez remarqué, mais on joue du clavier»
J’y vais rarement de comparaison du genre, mais leurs sons me fait drôlement penser à
The Glitch Mob. On peut clairement affirmer que les gars sont amateurs de jeux vidéos rétros par les trames en 8-bits qu’ils produisent. Les principaux intéressés, Antoine Létourneau-Berger et Robert Auclair adorent aussi les cassures de rythmes. Passant d’une aventure de science-fiction complètement désaxée sur
fix my bike à une ballade numérique et progressive comme
Collapse.
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De façon déphasée, synthétique et accélérée, ils profitent du dernier tableau pour balancer du nouveau matériel.
Talfast nous propose une course contre la montre en 2075, la somme d’une belle découverte en ce samedi pantoumien.
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Bad Dylan – Photo : Alice Chiche / Le Pantoum[/caption]
Bad Dylan – Lancement de POGOGO
Dire que le dernier album de
Bad Dylan n’est pas complexe serait un drôle de mensonge. Troquant la métropole pour rendre visite à leurs potes du Pantoum, le trio Bilodeau, Payant-Hebert, Pépin avait à peine joué ses premières notes alors que nous étions quasiment tous assis en tailleur.
Les trois gaillards nous ont subjugués de leurs nouveaux sons qui exploitent une multitude de couches électroniques. Explorant un nombre incalculable de styles différents, je dirais que que le disco et l’
afrobeat sont prédominants dans l’ensemble de l’oeuvre. L’ambiance? En m’aventurant dans une analogie un peu folle, j’avais l’impression d’un party futuro-disco sur une île d’Hawaii. Les pistes
Ain’t No sorry et
Annunaki reflètent particulièrement cette vision.
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Dans une prestation entièrement Instrumentale, ils ont joué la pièce
Fièvre mentionnant qu’
Anatole s’occupe habituellement du vocal. Respectant une certaine convention de longueur en terme de lancement, leur prestation de courte durée a été purement efficace.
L’univers de Bad Dylan est aussi très fort en textures, eux qui s’associent à l’artiste visuel FVCKRENDER. Normalement, c’est ce dernier qui aurait garni le décor lors du spectacle mais pour l’occasion, Émilie Tremblay s’occupait de l’impressionnant mur de néons en arrière-scène. Notons aussi la sono impeccable, une gracieuseté de Simon Provencher. Un remerciement notoire à Alice Cliche d’avoir prêté ses clichés pour le bien de notre cause!]]>